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Biens et services: L’APROMECE vulgarise l’exportabilité

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«L’Exportabilité, c’est la capacité de produire des biens à exporter dans la durabilité. Avant de penser à l’exportation, il faut qu’il y ait les préalables devant y mener, parmi eux, ce concept qui demeure méconnu du grand public, notamment des opérateurs économiques».

C’est la définition donnée par Said Babaci, vice-président chargé de la Veille et Stratégie à l’Association de promotion du métier de consultance en entreprise (l’APROMECE), lors de son passage, ce matin, au Forum du Moudjadhid, traitant du thème de l’exportabilité des biens et des services.

En mettant en œuvre celle-ci, « on ne dira plus à un porteur de projets, que voulez vous entreprendre mais qu’allez-vous exporter ? », lit-on dans le manuel élaboré par l’association à cet effet.

L’intervenant, usant d’un style pédagogique, dans lequel il prenait soin de ne pas situer les responsabilités des uns et des autres, mais privilégiant plutôt le souci de cerner les points forts de cette stratégie et d’en identifier les parties devant prendre part à sa réussite, lesquelles sont au nombre de cinq, à savoir les Associations, les Entreprises, les Organismes d’appui, les établissements, et conseil et services, qui forment ce que l’orateur appelle Ecosystème. Ensuite, les Synergies devraient celles qui augureront de la phase dénommée Exportabilité des biens et des services et dont l’ossature comprend les aspects Conseil et accompagnement, la Veille stratégique, ingénierie et formations. La troisième phase a trait à l’Evaluation, qui suggère, elle, la mise en valeur de dix dimensions auxquelles les entreprises sont soumises pour espérer atteindre l’excellence, l’efficience, l’innovation et la pro-activité requises. Il s’agit des Couts, la qualité, les délais, volumes, marketing, utilité, garantie, RGD, Service après-vente ou SAV et l’environnement.

Babaci regrettera, toutefois, que « l’Entreprise algérienne manque de mécanismes managériales la rendant performante ». Une situation qui pourrait être un frein à faire de « L’exportabilité, un facteur indispensable pour assurer l’exportation et, partant, un levier du développement local ». D’où le recours, dans une perspective de réussite, au MOTIM : Mobile Opérationnel de Transformation Intégrée et Multisectoriel, définit comme étant « un écosystème interconnecté ayant pour but le développement de l’exportabilité tout en agissant positivement sur le développement local », selon le document précédemment cité.

Les sept projets du MOTIM

Cet écosystème n’aura d’impact attendu que si sept projets, constituant le cheval de bataille de l’APROMECE, voient le jour. Said Babaci les classe par ordre d’importance de la manière suivante : « la transformation des TPE/TPI en PME/PMI par l’exportabilité et l’export ; la stratégie de mutualisation des services pour supporter l’efficience de la production des entreprises ; l’exportation durable des biens et des services par la maitrise des 10 dimensions précitées ; écosystème, partenariats et passerelles intra et intersectorielles ; développement du conseil en entreprises (compétences, expertise, savoir être et éthique) ; facilitation et mise en confiance du marché et de ses acteurs par l’Etat, et évaluation des indicateurs de l’exportabilité. »

Le SNAC en décembre : lancement de l’Observatoire de l’exportabilité

Dans le but constant de vulgariser l’exportabilité et d’en lancer effectivement ses bases, l’APROMECE organisera, sous le parrainage du ministère du Commerce, à la mi-décembre, au Palais de la culture, et durant trois jours, la 2ème édition du Salon national algérien du Consulting, qui présidera, selon les termes utilisés, à « L’émergence d’un Ecosystème collaboratif et de partenariats opérationnels ». Sous la houlette des partenaires de l’APROMECE, ALGEX, CDTA, DGPME et, prochainement, le FCE,  le Salon devra, selon les objectifs de ses initiateurs, se solder par la conclusion de conventions inter-associations, de « partenariats croisés » et d’un « Pacte d’adhésion à la certification des consultants », ainsi qu’au lancement de « L’Observatoire de l’exportabilité » et deux concours sur les thèmes « Innovations et bonnes pratiques » et « Exportabilité 2017 ». Le Salon verra la participation d’une centaine de communicants et de plus de 150 exposants, constitué d’associations et de professionnels.

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