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Réunion informelle de l’Opep à Alger: La perspective d’un accord improbable

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La perspective de trouver un consensus à Alger entre les pays membres de l’OPEP s’éloigne.

Les déclarations des ministres, Saoudien et Iranien, de ce mardi ont refroidi les ardeurs des plus téméraires qui croyaient à un miracle pour s’entendre sur un SMIG et relever du coup les prix de l’or noir sur le marché international.

La « réunion informelle » de ce mercredi prévue au centre International des conférences (CIC) devrait être clôturée sans décision probante allant dans le sens d’un réchauffement des cours du brut sur le marché.

Les efforts déployés par de nombreux pays, en particulier l’Algérie, la Russie et le Venezuela n’ont, semble t-il pas porté leurs fruits devant l’intransigeance de l’Iran et de l’Arabie qui constitue le principal obstacle pour réduire ou geler momentanément la production pétrolière.

Pourtant, le ministre russe de l’Energie, Alexander Novak, a indiqué à Alger que des discussions étaient menées par son pays avec les autres pays pétroliers pour redresser les cours du brut.

« Nous menons des discussions avec les autres producteurs sur les prix », a déclaré M. Novak à la presse en marge de la 15ème réunion du Forum international de l’énergie (IEF15), estimant que ces discussions étaient « très importantes ».

Le ministre, dont le pays compte beaucoup sur l’échiquier géostratégique du monde n’a pas cependant montré de signes d’un éventuel accord lors de la réunion d’Alger.

Les autres pays arabes membres de l’OPEP, à l’image du Koweït et du Qatar se  refusent à faire la moindre déclaration à la presse. Les deux délégations, qui ont quitté précipitamment le CIC  ce mardi après midi, évitent comme la peste les journalistes.

Dans les coulisses rien n’indique en effet que les choses vont évoluer positivement ce mercredi lors de la fameuse réunion informelle chapeauté par notre pays.

Les experts que nous avons questionnés sont unanimes pour dire que les frictions minent l’organisation de l’OPEP. Les principaux pays arabes, qui ont pris position  derrière l’Arabie Saoudite, sont selon toute vraisemblance, prêts à faire imploser cette OPEP qui ne sert finalement à rien pour empêcher la république Islamique d’Iran de sortir la tête de l’eau.

Du coup le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre baissait à 45,68 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en recul de 1,67 dollar par rapport à la clôture de lundi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour la même échéance cédait 1,64 dollar à 44,29 dollars.

Encore une fois les pays arabes se tirent une balle dans le pied et risquent par leur intransigeance illogique (économiquement parlant) de faire baisser davantage les prix du pétrole lors des jours qui viennent.

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