L’Egypte espère attirer 10 milliards $ d’Investissements directs étrangers (IDE), l’année prochaine, dans le but d’automatiser le processus de création d’entreprise, de gagner plus de devises et de relancer son économie, a déclaré Mohamed Khodeir, le chef de l’Autorité générale pour l’investissement et les zones franches (GAFI). Le pays a attiré plus de 6,8 milliards $ d’IDE, au cours de l’année 2015-2016, et espère mobiliser 10 milliards $, au cours de la période 2016-2017, pour restaurer ses infrastructures routières et énergétiques vieillissantes, poursuit-il.
Le responsable a également indiqué que le cabinet du gouvernement égyptien a adopté, l’année dernière, une loi sur l’investissement qui tranche avec la bureaucratie notoire observée dans le pays. Cette loi largement critiquée, à cause du manque de clarté sur les questions relatives aux taxes et du rôle du GAFI, permettra d’alléger le climat des affaires pour les investisseurs, indique Reuters.
En 2015, en matière de capitaux investis, l’Egypte a reçu 14,5 milliards $ d’investissements directs étrangers et a occupé la première place sur le continent en matière d’IDE, cette même année.
Secouée par plus de 5 ans d’instabilité politique, à la chute du régime de Hosni Moubarak, en 2011, l’économie égyptienne peine encore à remonter la pente. Les réserves de change de ce pays, le plus peuplé du monde arabe, ont fortement chuté, passant de 36 milliards $, avant le soulèvement de janvier 2011, à 15,53 milliards $, à fin juillet 2016.
Source : Agence Ecofin