La baisse drastique que connaissent les prix du pétrole depuis plus de deux années maintenant et ses retombées négatives sur les recettes engrangées par l’Algérie de la vente de son pétrole, ne semblent pas avoir dissuadé la Sonatrach à poursuivre ses investissements dans le secteur.
Dans des déclarations faites à l’APS, sur le site du champ gazier de Khrechba, dans la wilaya de Ghardaïa, en marge de la signature, hier dimanche, d’une convention de transport (des personnels y exerçant) entre le groupe SONATRACH et sa filiale Tassili Airlines (TAL), Salah Mekmouche, chargé de l’exploration et de la production, a, en effet, déclaré que « le groupe (prévoyait) des investissements avoisinant les 70 milliards de dollars sur les cinq prochaines années en matière d’exploration et d’exploitation de pétrole et de gaz ».
S’exprimant sur ce dernier, environnement oblige, le vice-président du groupe SONATRACH a précisé que « la production nationale en la matière augmente d’une moyenne de 5% annuellement ». Une manière de suggérer que les investissements projetés visent à assurer une augmentation plus conséquente. Surtout dans le cas d’un accord entre les participants à la réunion informelle de l’OPEP prévue pour se tenir après-demain à Alger. Un accord qu’il a souhaité, de tous ses vœux, voir se concrétiser : « Un gel de la production hissera les prix du baril du brut », a-t-il, en effet, déclaré. Non sans ajouter en guise de précision que la SONATRACH souhaite un baril « à, au moins, 60 dollars » ; un niveau qui sera, a-t-il poursuivi, « avantageux pour les recettes du groupe (SONATRACH) mais également bénéfique aussi bien pour les pays producteurs que pour ceux consommateurs ».