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Déchets industriels : 2 500 000 tonnes générés chaque année

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Chaque année, les quantités de déchets industriels dépassent les 2 500 000 tonnes entre matières plastiques, pneumatiques et huiles usagées ou encore les autres produits ferreux. Le danger que peuvent causés ces déchets sur la nature et sur la santé humaine devient un casse tête permanant. Leur réemploi et leur recyclage constituent également une préoccupation majeure des pouvoirs publics même si les textes de loi le prévoient clairement.

C’est pour mieux cerner cette problématique que se tient REVADE 2016, la première édition du Salon International de la Récupération et de la Valorisation des Déchets Industriels. Organisé par la Chambre Algérienne de Commerce et d’Industrie (CACI) en collaboration avec l’Agence Nationale des Déchets (AND), avec le soutien de l’organisme Allemand GIZ, et en en partenariat avec l’agence Nationale de la Valorisation et du Développement Technologique (ANVREDET) et la SAFEX, l’évènement se tiendra du 05 au 08 octobre 2016 aux Palais des Expositions des Pins Maritimes, Alger. Ce rendez-vous de 04 jours, sera placé sous la thématique générale « Les enjeux économiques du recyclage des déchets industriels ». En plus de réunir les professionnels, ce salon ambitionne d’encourager l’investissement dans les nouvelles activités et la création de nouvelles entreprises dans ce domaine.

Notons que la gestion des déchets spéciaux notamment industriels, est réglementée par une loi  relative à la gestion et à l’élimination des déchets et ce depuis 2001, où une quinzaine de textes d’application et un Plan national de gestion des déchets spéciaux (Pnagdes) ont été mis en place pour organiser la collecte, le transport et le traitement de ces déchets issus principalement des activités industrielles. Aussi, les déchets industriels peuvent aussi être utilisés comme une source d’énergie électrique et pour produire la chaleur dans les cimenteries à travers un procédé appelé « co-incinération » ou valorisation énergétique. Un projet pilote a été réalisé par le même ministère avec le groupe français Lafarge en attendant une deuxième expérience avec le Groupe industriel public des ciments d’Algérie (Gica).

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