Suite à la cérémonie de ratification organisée au siège des Nations-Unis le 21 septembre 2016, 60 pays représentant 47,76% des émissions globales de gaz à effet de serre ont déjà ratifié l’accord de Paris sur le climat.
« L’entrée en vigueur imminente de l’accord de Paris est le signal important qu’attendait le secteur privé. Avec ce carnet de route clair des leaders politiques, les entreprises peuvent maintenant accélérer leurs efforts de décarbonisation », s’est réjoui Paul Polman, le PDG d’Unilever.
« L’entrée en vigueur de l’accord de Paris est une étape indispensable qui doit avoir lieu avant la COP 22. Les nouvelles annonces de ratification vont donc dans le bon sens. Cependant, elles ne sont pas suffisantes pour garantir que les promesses de la COP 21 seront tenues. Face à l’urgence climatique, il faut passer des promesses aux actes. Les gouvernements doivent mettre en place des plans de transition écologique vers une énergie 100% renouvelable et répondre à l’impératif de solidarité internationale vis-à-vis des populations les plus durement touchées par les impacts du changement climatique », tempère cependant Lucile Dufour, Responsable négociations internationales et développement à Réseau Action Climat.
Pour entrer en vigueur, l’accord devra être ratifié par 55 pays représentant au moins 55% des émissions globales. La condition sur le nombre de pays étant remplie, il ne reste qu’à obtenir l’adhésion de pays représentant 8,27% des émissions pour que l’accord entre en vigueur.
Selon les projections du think tank World Resources Institute (WRI) basées sur l’annonce des pays désireux de ratifier l’accord, environ 97 pays représentant 67% des émissions devraient ratifier le document d’ici la fin de l’année. Si la tendance se maintient, l’accord de Paris sur le climat a donc toutes les chances de devenir l’instrument international le plus rapidement entré en vigueur de l’histoire.
Source :Agence ECOFIN
