MZebdi : Oui absolument, l’APOCE a toujours travaillé pour la protection de la santé des consommateurs, car on constate aujourd’hui que la mauvaise alimentation est devenue l’une des principales causes des maladies chroniques. Donc nous avons saisi cette réunion pour informer le ministère des préoccupations des consommateurs mais aussi de nos propositions dans ce sens.
Justement peut-on connaitre vos propositions ?
Parmi les propositions que nous avons soumises au ministre, c’est de freiner en premier lieu de réduire le sucre dans les aliments surtout les boissons et ce pour réduire les maladies chroniques comme le diabète, sachant que 20% de la population sont diabétiques, et à ce propos nous avons suggéré d’imposer une taxe sur les producteurs qui ne respectent pas le seuil décidé du sucre, c’est à dire qui dépassent les normes requises. Il est inconcevable pour nous que l’opérateur rempli ses poches alors que la caisse de la sécurité sociale débourse des sommes énormes pour les malades chroniques.
Et concernant l’étiquetage ?
A ce sujet, nous avons proposé qu’il y ait un logo sur les produits de manière à ce que la valeur et la quantité énergétique est calculé par les diététiciens. C’est de mettre sur chaque étiquetage un logo d’une couleur précise, pour pouvoir identifier le produit le plus adéquat et faciliter le choix des consommateurs.
Que fait l’APOCE pour sensibiliser le consommateur sur ces questions ?
Nous menons, depuis le temps, des opérations de sensibilisation auprès des consommateurs concernant tous ce qui est lié à sa santé. Ce n’est pas seulement par rapport au sucre mais aussi à la date de péremption pour éviter les intoxications alimentaires. Sur la date de péremption, nous constatons que pas mal de consommateurs font attention à cette question, mais pour ce qui est des composants de l’aliment, l’Algérien n’a pas encore cette culture de tous vérifier, donc nous nous attelons actuellement à le sensibiliser dans ce sens.
Concernant le Ministre du Commerce, comment a-t-il réagit à vos propositions ?
Nous avons constaté qu’il était réceptif, attentif et intéressé par nos propositions. Et pour nous, nous ne serons satisfaits que lorsque nous verrons que nos propositions soient prises au sérieux et pourquoi pas appliquées sur le terrain.
Entretien réalisé par Imène A.