La deuxième édition de l’US-Africa Business Forum, qui vise à promouvoir et à renforcer les liens commerciaux et financiers entre le continent africain et les Etats-Unis, s’est ouverte aujourd’hui à New York. Organisée en marge des travaux de la 71ème Assemblée générale de l’ONU, elle se tient en présence d’un grand nombre de chefs d’Etat et de gouvernement africains, parmi lesquels, Abdesselam Bouchouareb, ministre de l’Industrie et des Mines, et d’un grand nombre d’opérateurs économiques américains et africains.
Ce forum est une occasion de discuter des meilleures voies et moyens de concrétiser une « augmentation des échanges commerciaux et des investissements entre les Etats-Unis et les pays africains » le thème qui ne peut qu’intéresser les responsables africains. Surtout en cette difficile conjoncture économique que traversent le monde et particulièrement, l’Afrique. Un continent qui est en passe de devenir, pour l’immense potentiel de richesses et de croissance qu’il recèle, une destination recherchée par tous les investisseurs en quête d’opportunités d’affaires.
C’est, à l’évidence, le cas des Américains qui, selon des sources proches des organisateurs, se sont engagés à investir « dans les secteurs de la finance, des infrastructures de base, de l’énergie, de l’agriculture, des biens de consommation, de la santé et de l’information et des technologies de communication » ; des secteurs où les besoins de l’Afrique sont tout aussi immenses que ses potentialités de richesse et de croissance.
Ce fort attrait du continent africain sera assurément mis en exergue par le ministre de l’Energie et des Mines. Surtout que l’Algérie s’inscrit, depuis quelques temps, dans une démarche quasi similaire de renforcement de ses relations économiques et commerciales avec le reste du Continent. Une démarche qui culminera, à la fin de la présente année, par l’organisation, à Alger, d’un Forum africain d’investissement et d’affaires allant dans ce sens. Et dont l’importance, pour notre pays, est tout aussi économique que politique.
Comme l’atteste le fait que son organisation est pilotée par le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale ainsi que le FCE. Pour en revenir à l’US-Africa Business Forum, dont la première édition s’est tenue en 2014, il est conçu par ses initiateurs, Bloomberg Philanthropies et le département du Commerce américain, comme un espace de rencontres entre Américains et Africains qui vise à la promotion et au renforcement des relations économiques entre les Etats-Unis et l’Afrique.