Le Secrétaire général de l’OPEP à Alger
Les efforts de l’Opep pour parvenir à un consensus entre pays membres de l’Opep et non-Opep, lors de la réunion informelle de l’organisation prévue du 27 au 28 septembre à Alger, en vue de soutenir les prix du pétrole, se poursuivent. Ainsi, Liberté nous apprend que le secrétaire général de l’Opep, Mohammed Bakindo, était hier en visite à Alger, reprenant une information de ll’agence Reuters citant une source gouvernementale algérienne.
Liberté rappelle que Noureddine Bouterfa, le ministre de l’Énergie, avait affirmé récemment qu’il existait un consensus entre pays producteurs Opep et non-Opep sur la nécessité de stabiliser le marché pétrolier. En ce sens, la source gouvernementale a déclaré : “Nous mettons au point les derniers détails pour nous assurer d’une réunion fructueuse.” On évoque à Alger une proposition algérienne qui pourrait convaincre l’ensemble des participants à la réunion. Les marchés pétroliers seront donc braqués sur les résultats de ce conclave. En attendant, les prix du pétrole étaient ce vendredi en baisse. Les prix du Brent, variété de brut de la mer du Nord, étaient cotés à 46 dollars, influencés par les informations sur une surproduction du pétrole dans le monde.
Le journal précise également que les prix tournent à moins de 50 dollars depuis septembre. Ils allaient prendre leur envol suite à l’accord conclu le 5 septembre dernier entre l’Arabie saoudite et la Russie pour stabiliser le marché. Mais comme l’arrangement ne comporte aucune décision contraignante, les prix du pétrole ont repris leur courbe baissière.
Air Algérie doit se « débrouiller » pour chercher des financements selon son PDG
Air Algérie lancera entre 2018 et 2025 un nouveau programme d’acquisition d’une quarantaine d’avions pour renforcer essentiellement ses destinations long courrier, a confié à Algérie presse service le PDG de la compagnie Mohamed Abdou Bouderbala. Ces acquisitions seront effectuées sous différentes formes de financement tel que le leasing, avance-t-il. La première partie de ce programme sera réalisée selon le quotidien El Moudjahid entre 2018 et 2020 durant laquelle quatre appareils seront réceptionnés en 2018, tandis que la seconde phase sera effectuée entre 2020 et 2025. Ainsi, à travers ce programme, Air Algérie compte augmenter sa flotte à une centaine d’appareils, contre une soixantaine actuellement dont 75% d’avions moyen courrier. Interrogé sur un éventuel recours à des financements extérieurs pour la concrétisation de ce programme, le premier responsable d’Air Algérie considère selon le journal public que « la compagnie doit se débrouiller pour chercher des financements. Ce type de financement (extérieur) reste une possibilité que nous allons étudier ». Pour M. Bouderbala, « tous les moyens sont ouverts, le plus important est que ce soit rentable et abordable pour la compagnie ». El Moudjahid rappelle que dans le cadre de la mise en œuvre de son dernier plan de restructuration 2012-2017, Air Algérie avait lancé une opération d’acquisition de seize avions. En 2015, huit appareils avaient été réceptionnés composés de trois Airbus A330-200 (250 à 300 places), trois ATR (66 places) pour desservir des lignes domestiques, et deux Boeing 737-800.
Nouveau modèle économique : le FFS se pose des questions
Le Soir d’Algérie revient ce matin sur le FFS qui joint sa voix à celle des autres pans de l’opposition, vilipendant le nouveau modèle économique annoncé au printemps dernier par le gouvernement.
«Nous avons beaucoup entendu à propos du nouveau modèle économique. Où est-il ? Où sont ses contours ?», s’est interrogé ironiquement le premier secrétaire du front, à l’ouverture, hier samedi, de la conférence nationale économique et sociale qu’il tient à l’hôtel Riadh, de Sidi-Fredj, écrit le Soir qui précise que Abdelmalek Bouchafa, qui s’exprimait devant un panel d’experts, d’économistes et autres élus et cadres du parti, à poussé encore sa dérision, soutenant que «jusqu’à présent, il n’a été procédé qu’à l’annonce de mesures ni nationales, ni populaires qui ont été imposées aux Algériens avec toute l’injustice et l’inégalité qui les accompagnent et l’intention de faire porter aux simples citoyens les résultats et la charge résultant de cette crise». L’intervenant relèvera également selon le quotidien «les probabilités de recours à l’endettement extérieur» que l‘on entend dans des discours «contradictoires, rassurants par-ci, reconnaissant la situation difficile du pays par-là».
Argentine: le FMI reprend les audits, après 10 ans d’interruption
Boursorama nous apprend ce matin qu’une mission du Fonds monétaire international (FMI) se rendra lundi en Argentine pour une mission d’évaluation de la situation économique, la première depuis 2006.
Cette mission d’évaluation, en principe annuelle et appelée article IV, vise à évaluer les forces et faiblesses des économies de chacun des pays membres de l’organisation, explique le site d’actualités économiques qui précise que les experts du FMI sont chargés de « recueillir des informations et échanger » avec le gouvernement, les parlementaires, le secteur privé et la société civile.
L’application de « l’article IV représente une nouvelle étape de la réintégration de l’Argentine dans le giron international », se félicite-t-il.
La mission s’achèvera le 30 septembre.
Les audits des comptes publics ont été suspendus en 2006 en raison de la détérioration des relations entre l’institution financière et le président Nestor Kirchner, puis avec son épouse Cristina Kirchner, après la faillite du pays en 2001, conclut Boursorama.