La Cour des comptes a décidé de recruter pour son siège à Alger quinze (15) nouveaux magistrats. Ces derniers doivent être, selon les conditions imposées par la Cour des Comptes, titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur de huit (08) semestres d’études au moins dans les sciences juridiques, économiques, financières ou commerciales ou équivalent ou le cas échéant, un diplôme équivalent dans l’une des spécialités de la Cour des comptes
Une expérience professionnelle de cinq (05) ans acquise après l’obtention du diplôme est également exigée dans les domaines du droit, de la gestion ou du contrôle financier, budgétaire, comptable ou toute autre activité intéressant les missions de la Cour des comptes. Selon la Cour des Comptes, la durée de l’expérience professionnelle exigée est réduite d’une année par année d’étude supérieures ou diplôme visé dans la limite maximale de trois (03) années à condition que ces études soient sanctionnées par un diplôme de post-graduation et acquise dans l’une des disciplines intéressant les missions de la Cour des comptes.
Notons également que dans le cadre du renforcement de ses capacités institutionnelles en matière de contrôle juridictionnel, d’exécution de la loi de finances et de la qualité de la gestion, un projet de jumelage a été lancé entre l’Algérie et un consortium France – Portugal.
Géré par l’UGP3A et financé à hauteur de 1.721 .000 ,00 EUR par l’Union européenne (UE) ce jumelage s’inscrit dans le cadre du programme d’appui à la gouvernance économique et politique de l’Algérie « SPRING ». Il participe au processus de modernisation et de réformes engagé par le Gouvernement algérien depuis 2012 dans le domaine du contrôle des finances publiques. « Il est mis en œuvre par la Cour des comptes algérienne et un consortium européen. Ce consortium est constitué de la Cour des comptes française, en sa qualité de leader et du Tribunal de Contas de la République portugaise en tant que partenaire junior », lit-on sur le site de la Cour des Comptes.
Lancé cette année pour une durée de 24 mois, il devrait permettre d’aborder l’étude des meilleures pratiques franco-portugaises susceptibles d’être adaptées au contexte algérien. Il ambitionne aussi de renforcer le système national de contrôle des finances publiques et de contribuer au développement de la bonne gouvernance et à l’amélioration de la qualité des politiques publiques.