AccueilLa uneEnergies renouvelables : Les entreprises russes déterminées à investir en Algérie

Energies renouvelables : Les entreprises russes déterminées à investir en Algérie

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Plusieurs entreprises russes envisagent avec détermination de contribuer à la construction de centrales solaires et éoliennes d’une capacité de 5GW en Algérie. C’est entre autre, ce qui ressort de la rencontre du ministre de l’énergie Nouredinne Boutarfa avec son homologue russe Alexander Novak jeudi dernier à Moscou.

Bien que les échanges commerciaux des deux pays n’excédent pas les 500 millions de dollars, et se concentrent essentiellement sur l’armement, il n’en demeure pas moins que l’intérêt que porte l’Etat Algérien au développement de l’activité et les énergies renouvelables, se trouve supporté par un ambitieux programme visant à produire 40% de l’électricité à partir de l’énergie verte. C’est précisément ce qui a contribué à convaincre les compagnies russes à investir massivement en Algérie. ceci tant ces derniers avaient déjà auparavant émis le souhait d’établir des partenariats dans ce domaine, à l’image de l’accord signé en 2006 entre la compagnie nationale des hydrocarbures et la société russe Gazprom.

Pour les observateurs, il s’agit d’une grande opportunité stratégique de coopération à ne pas rater. Notamment par la conjoncture économique actuelle, ou toutes les indications s’orientent vers la promotion de partenariats efficients pour la relance économique. Ils y voient une ouverture commerciale plus qu’intéressante, dans le sens ou le sérieux, l’efficacité et l’avancement des technologies russes ne sont plus à prouver, et seraient à même de contribuer à l’émergence d’une réelle dynamique industrielle. De ce fait, les sous-traitances techniques, technologiques et industrielles participeront sur le terrain à installer cette synergie hautement nécessaire pour la promotion de la création d‘entreprise et d’emploi. d’autre part, l’ultime but recherché demeure la relance de la productivité et de la compétitivité.

En sommes, cette stratégie basée sur l’import/substitut, qui consiste à convaincre les partenariats étrangers de s’impliquer d’abord dans la production, au lieu d’assembler ou de commercer uniquement, demeure une condition si ne qua non, selon les experts, pour aborder le bon chemin vers une vraie diversification économique, basée fondamentalement sur la relance de l’appareil industriel, en vue sortir de la dépendance des hydrocarbures. Pour ce faire, la négociation des partenariats, la préservation des capitaux des fuites hémorragiques,  une vision stratégique de l’économie nationale, et un programme clair de relance assujetti à un équilibre budgétaire permanent, demeurent les plus important défis.

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