Démission du ministre français de l’Economie
Le ministre français de l’Économie, Emmanuel Macron, a démissionné du gouvernement dirigé par Manuel Valls, à huit mois de la présidentielle, a rapporté l’AFP reprise par Liberté ce matin. L’Élysée a confirmé le départ de M. Macron, expliquant que le désormais ex-ministre de l’Économie a démissionné “pour se consacrer entièrement à son mouvement politique (En Marche !, ndlr)”. Toujours dans les colonnes de Liberté, on apprend que François Hollande a nommé pour lui succéder l’actuel ministre des Finances, Michel Sapin, un fidèle du chef de l’État. Le jeune ministre de 38 ans avait annoncé son intention de quitter le gouvernement hier matin, avaient rapporté les médias français.
Emmanuel Macron “va reprendre sa liberté pour continuer à construire une nouvelle offre politique”, a déclaré une porte-parole d’En Marche !, le mouvement qu’il a créé en avril. Mais sa démission était prévisible depuis quelque temps, écrit le quotidien qui rappelle qu’il y a quelques semaines encore, il avait expliqué que “l’honnêteté l’obligeait à dire” qu’il n’était “pas socialiste”, suscitant une vive indignation aussi bien au sein du parti socialiste que chez les électeurs et les médias.
Micro entreprises à Bordj Bouareridj : un levier pour l’emploi
El Moudjahid publie ce matin une enquête réalisée dans la wilaya de Bordj Bouareridj qui d’après le journal a connu une dynamique certaine en matière d’investissement, poussant les micro-entreprises créées grâce au dispositif d’aide à l’emploi à constituer un appoint important pour l’appareil de production local. Elles ont apporté selon le doyen de la presse en plus des emplois une diversification des produits et des services. Elles sont un sang neuf pour l’économie nationale et locale. 7.636 micro-entreprises, qui ont permis de recruter près de 20.000 personnes, ont été créées dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj grâce au dispositif d’emploi de jeunes depuis sa concrétisation.
Si l’ANSEJ a financé depuis sa création, 5.051 projets dans la wilaya, la CNAC a été, quant à elle, derrière le lancement de 2.585 micro-entreprises poursuit El Moudjahid. Mais au-delà des chiffres qui offrent la possibilité de rappeler l’utilité sociale de ce dispositif permettant d’atténuer la crise du chômage, il faut d’abord noter l’importance économique de cette orientation. Cette dernière a en effet constitué d’après le journal, un appoint à l’investissement public et privé pour créer les richesses dont le pays a besoin.
Apple condamné à verser à l’Irlande 19 milliards $ d’impôts impayés
La Commission européenne a ordonné à Apple de verser 18,9 milliards de dollars d’impôts impayés à l’Irlande après avoir conclu que les arrangements fiscaux entre Dublin et le groupe américain constituaient une aide publique illégale. C’est Radio Canada qui donne l’information et qui précise que Dublin et le géant informatique américain ont immédiatement annoncé qu’ils allaient faire appel de cette décision qui « aura un effet profond et néfaste sur l’investissement et la création d’emplois en Europe ».
Le groupe californien affirme par voie de communiqué respecter les lois et payer ses impôts « partout où il est présent ». « Le cas soulevé par la Commission concerne non pas combien Apple paie d’impôts, mais comment le gouvernement collecte l’argent », a-t-il ajouté.
Radio Canada rappelle sur ses ondes et sur son site internet que trois ans d’enquête ont été nécessaires pour déterminer quels étaient les avantages fiscaux indus qui avaient été octroyés à Apple entre 2003 et 2014, et qui lui ont permis « d’éviter l’impôt sur pratiquement l’intégralité des bénéfices générés » par ses ventes dans l’Union européenne (UE).
Opportunités d’affaires en Afrique : Attijariwafa bank s’allie avec JBIC, le bras financier du Japon à l’étranger
A l’occasion de la 6ème edition du Tokyo International Conference on African Development (TICAD VI) qui s’est tenu les 27 et 28 août à Nairobi (Kenya), Japan Bank of International Cooperation (JBIC) et Attijariwafa bank ont signé le 27 août 2016 un MOU ayant pour objet le renforcement des échanges commerciaux et les investissements japonais en Afrique et notamment dans les pays de présence du groupe Attijariwafa bank, rapporte la banque marocaine dans un communiqué reprit par le site d’actualités Maghreb Emergent.
JBIC est le bras financier de la politique économique étrangère du Japon, ayant pour objet de faciliter les échanges entre le Japon et le reste du monde. Maghreb Emergent rappelle que JBIC et Attijariwafa bank ont collaboré par le passé, notamment pour le financement des grands projets d’infrastructure au Maroc comme Jorf Lasfar 5 & 6 et Safi Energy Company (SAFIEC). « Vu l’intérêt croissant des entreprises japonaises pour le marché Africain, la coopération entre les deux groupes bancaires sera renforcée dans le but d’assister les entreprises japonaises et africaines dans leurs échanges commerciaux et d’investissement avec l’Afrique », souligne le communiqué.