L’Opep pourrait conclure un accord sur le gel de la production pétrolière lors du forum international de l’énergie prévu à Alger, en septembre, estiment les experts de la puissante banque américaine Goldman Sachs. Cependant, dans leur rapport, ces experts considèrent que cette démarche risque de se retourner contre l’organisation.
« Pourtant, mettent-ils en garde, si l’accord débouche sur la hausse ultérieure des prix du baril et qu’il entraîne une intensification des exportations depuis les pays non membres de l’Opep, celui-ci risque d’être contreproductif pour l’organisation », estiment les experts selon le site sputniknews.com.
Le même rapport, indique que « l’Arabie saoudite, qui a désormais un nouveau ministre de l’Energie, sera plus ouverte à la coopération. Dans le même temps, il est peu probable que l’Arabie saoudite et l’Iran acceptent tous les deux le gel de la production ».
« Une amélioration des relations entre les parties en conflit serait plus avantageuse pour rétablir l’équilibre pétrolier que le gel du niveau de la production au sein de l’Opep, suite auquel la production sera maintenue à un niveau record », affirment les analystes.
Notons que les prix du pétrole poursuivaient leur baisse mardi, à cause d’une nette correction encouragée par plusieurs actualités de mauvais augure sur le front de l’offre, mettant fin à une spectaculaire progression des cours depuis dix jours, rapporte le Figaro.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 48,72 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en recul de 44 cents par rapport à la clôture de lundi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour la même échéance, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, perdait 45 cents à 46,96 dollars.
Synthèse Imène A