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Pessimisme quant à la réussite de la réunion de l’Opep à Alger

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La réunion de l’Opep qui se tiendra en septembre à Alger semble porter des enjeux hautement stratégique en raison des objectifs qui se fixent les pays qui y prendront part, à savoir le recherche d’un accord sur le gel de la production. Néanmoins, les divergences de vue et d’intérêts risque de mettre cette démarche en échec, ce qui n’est pas le point de vue de l’ex-Président de l’Opep : Chakib Khelil.

En effet, celui-ci, s’exprimant le 16 août dernier sur la réunion informelle de l’Opep, prévue à Alger en marge du Forum international sur l’Energie du 26 au 28 septembre prochains, s’est montré très optimiste. Selon lui, les déclarations du ministre du pétrole saoudien montrent clairement une volonté d’aller vers la stabilisation du marché car, estime-t-il, les membres de l’Opep ne parviendront pas à rééquilibrer le marché tant que l’offre reste importante comparée à la demande.

Et pour appuyer ses prévision, Khelil a indiqué que « la Russie,  l’Irak, l’Iran et l’Arabie Saoudite atteignent leur niveau le plus élevé de production » et qu’ils ont gagné toutes les parts de marché qu’ils pouvaient gagner », ce qui veut dire, pour lui, que « ces producteurs de pétrole qui avaient atteint leur niveau maximum de production  n’ont rien à perdre en décidant un gel ».

Néanmoins, cet optimisme est battu en brèche par le pessimisme de certains membres de l’Opep ainsi que la non-adhésion d’autres à la démarche consensuelle préconisée par l’ex-ministre algérien des Hydrocarbures. « Il est peu probable que les pays producteurs du pétrole (Opep et hors-Opep) invités à la rencontre informelle prévue à Alger en mois de septembre trouvent un accord », a fait savoir, hier, le ministre nigérian du pétrole Ibe Kachikwu, cité par Reuter.

Il a jouté que il n’est pas facile d’aboutir à un accord et que, même si un consensus est construit, il ne servira rien sans le concours de certains producteurs hors Opep.  «Est-ce que cette réunion contribuera à soutenir le prix ? Eh bien oui, si nous parvenons à avoir des conversations avec la Russie, les Etats-Unis et le Mexique», a-t-il fait savoir.

 Sur ce point, à savoir la mise en place d’un accord entre non seulement les membres de l’Opep mais aussi ceux hors-Opep, les divergences sont de mises. Le ministre nigérian du Pétrole est catégorique sà ce propos, surtout au vu de l’instabilité sécuritaire qui prévaut au Nigeria et qui impacte considérablement la production pétrolière. Néanmoins, sûr de lui-même, Chakib Khelil persiste et signe. « Ensemble, les pays de l’Opep et la Russie représentent plus de 46% de la production mondiale de pétrole, ce qui leur permettrait d’influencer les prix », dit-il.

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