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L’Eco du jour: Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne et international rapportés par la presse

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Exportations hors hydrocarbures : le port de Annaba entre en action

El Moudjahid revient ce matin sur l’entrée en action du port de Annaba dans l’exportation de produits non pétroliers. Sur une quantité globale prévue de 1.400 conteneurs, quelque 293 conteneurs d’huile de table ont déjà été expédiés à destination de la Libye, le 11 août dernier, par l’un des leaders mondiaux du transport maritime par conteneurs et l’un des principaux opérateurs économiques du port d’Annaba, la «CMA CGM», en l’occurrence. Ainsi, poursuit le doyen de la presse, le port d’Annaba vient d’inaugurer une première opération d’exportation devant être poursuivie au cours des prochains mois.
C’est la Sarl PROLIPOS, société spécialisée dans la production agroalimentaire qui a ouvert le bal par l’exportation d’importantes quantités d’huile grâce aux mesures de facilitations accordées par les responsables du port d’Annaba et les Douanes. El Moudjahid ne peut évidemment pas s’empêcher de préciser que ces mesures interviennent en application des orientations des pouvoirs publics décidées dans le cadre de la politique d’encouragement de la production nationale et de promotion de l’exportation hors hydrocarbures.

Gouvernement : les vacances sont presque terminées

La période des congés des membres du gouvernement tire à sa fin, écrit l’Expression aujourd’hui qui nous apprend que les ministres rejoindront leurs bureaux à la fin de la semaine. De fait, dimanche prochain sera un «jour ouvrable» pour l’ensemble de l’Exécutif, qui devra préparer une rentrée sociale assez particulière compte tenu des nombreuses questions qui ne tarderont pas à faire l’actualité. A commencer par le dossier de la réforme du baccalauréat et celui plus général des réformes de seconde génération devant toucher l’Education nationale, jusqu’au débat sur la peine de mort pour les assassins d’enfants, en passant par les questions socioéconomiques, le gouvernement aura fort à faire pour préparer la rentrée, ou les rentrées puisque, cette année, chaque thématique est censée mobiliser beaucoup d’énergie. D’après l’Expression, le premier acte de la rentrée sera consacré à l’Education nationale qui sera au menu de la première réunion gouvernementale prévue le 24 août prochain. L’Exécutif devra d’abord valider la réforme du baccalauréat, ficelée en juillet dernier et mettre les dernières retouches à la rentrée scolaire, caractérisée cette année, par un nouvel épisode dans les réformes engagées en 2008.

Algérie-Banque mondiale : guerre à distance

Le Soir d’Algérie consacre tout un article ce matin à la guerre à distance que se livrent indirectement la Banque d’Algérie et la Banque mondiale au sujet de la situation financière du pays. Pour le journal, la réaction de la Banque d’Algérie au rapport de la Banque mondiale sur les projections est une excellente chose mais elle n’apporte rien au débat en l’absence des hypothèses de la BA, c’est du moins ce qu’affirme l’économiste Mohamed Chérif Belmihoub qui regrette, cependant, l’approche de la Banque d’Algérie.
«Qu’ils aient (les responsables de la BA, Ndlr) réagi, c’est une très bonne chose. Cependant, la réaction (des responsables de la BA) a plus porté sur la critique des hypothèses et les prévisions de la BM sans apporter les leurs», a-t-il précisé sur les colonnes du Soir. Notamment à propos du niveau des réserves de change à fin 2018 qui, selon la BA, sera «nettement supérieur» à celui des 60 milliards de dollars, sans avancer de chiffre exact.
Toujours sur le Soir, l’enseignant universitaire Ferhat Aït Ali porte une première remarque sur la réaction de la Banque d’Algérie. Elle porte sur l’estimation des réserves à 122 milliards à fin 2016, sur la base de données propres à l’institution, et qui, selon lui, contredisent celles du Premier ministre, qui parlait de 116 milliards de dollars, et celles de la BM qui sont de 108 mds dollars. «Il y a donc un écart de 6 milliards avec le Premier ministre et de 14 avec la BM qui repose sur des données que la BA se garde de communiquer au public. Ceci laisse supposer que cette réponse est plus pour la consommation interne que pour la BM», note-t-il.

Airbus et Boeing se préparent à une phase cruciale devant l’OMC

Airbus et Boeing affûtent leurs armes juridiques en vue du prochain chapitre du plus gros litige jamais porté devant l’Organisation mondiale du commerce. L’info est rapportée par le site d’actualité économique Boursorama qui reprend à son tour l’agence de presse britannique Reuters.
Cette vieille querelle transatlantique porte sur plusieurs milliards de dollars de subventions au secteur aéronautique. Elle remonte à 2004, quand les Etats-Unis avaient demandé l’intervention de l’OMC contre des prêts consentis par des gouvernements européens à Airbus pour le développement de programmes d’avions tels que le très gros porteur A380, une réclamation suivie par une initiative similaire de l’UE contre des aides fédérales et locales à Boeing, écrit Boursorama.
L’OMC, dans des décisions séparées, a estimé depuis que les deux avionneurs avaient bénéficié de milliards de dollars de subventions indues.
L’affaire s’est ensuite enlisée dans des querelles d’argumentaires sur les dommages qui auraient été subis de part et d’autre. Après un retard de trois ans imputable à la pression que ce contentieux marathon fait peser sur ses ressources, l’OMC devrait dire d’ici quelques semaines si l’UE s’est conformée à ses décisions, avant de se prononcer au début de l’année prochaine sur la conformité américaine.

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