Dans un rapport, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a fait savoir que des perspectives économiques plus faibles en 2017 pourraient entraîner un ralentissement de la demande pétrolière. Alors qu’en 2016, la demande globale a augmenté de 1,4 million b/j, celle-ci devrait se retrouver à 1,2 million b/j l’année prochaine, soit 200 000 barils en moins.
Conséquemment à cette situation, l’agence envisage une reprise des prix du pétrole qui seraient tout au moins légèrement supérieurs à 50 $, ce qui, toutefois, ne fera toujours pas les affaires des compagnies productrices qui espèrent immédiatement un prix du baril à 60 $ afin de renouer avec les profits. Par ailleurs, s’il faut attendre 2017 pour que les prix passent la barre des 50 $, beaucoup d’entreprises auront fort probablement mis la clé sous la porte, vu que certaines renoncent déjà à se lancer dans la production en raison de la conjoncture.
L’offre mondiale de pétrole a augmenté de 800 000 b/j en juillet, portant à 33,4 millions b/j l’approvisionnement global, un niveau record qui a entraîné une chute de plus de 14,5% du prix du baril (qui était à 52 $ en juin, son plus haut niveau depuis le début de l’année).
Il convient de souligner que cette surabondance a, une fois encore, été favorisée par un accroissement de la production, notamment des pays de l’OPEP. « En juillet, la production de l’OPEP a augmenté de 150 000 b/j », a expliqué l’agence.
Source : Agence ECOFIN