La Première ministre britannique, Theresa May, vient de dévoiler les grandes lignes de son plan destiné à adapter l’économie du pays à l’environnement post-Brexit. A l’issue de la première réunion de la commission interministérielle sur « la stratégie économique et industrielle » qu’elle a présidé, ce mardi, la nouvelle chef du gouvernement a déclaré que « l’objectif de la nouvelle stratégie industrielle est la mise sur pied d’une économie qui fonctionne pour tout le monde ».
De son côté , le ministre des Finances, Philip Hammond, a affirmé qu’ « une réduction de l’écart de compétitivité entre Londres et le sud-est de l’Angleterre d’une part et le reste du pays d’autre part pourrait entraîner une hausse de 9% de la production ». L’équipe gouvernementale britannique compte miser sur les fleurons de l’économie anglaise qui seront appuyés dans cette démarche de relance industrielle.
Parmi, les entreprises qui bénéficieront de cet effort volontariste, figurent le constructeur automobile Jaguar Land Rover ou le groupe aéronautique BAE Systems, mais aussi des entreprises de nouvelles technologies.
Les ministres qui se sont réunis autour de cette nouvelle feuille de route, se sont mis d’accord pour approuver ce plan qui aspire , selon leurs propos à « créer une économie ouverte aux nouvelles industries, en particulier celles qui vont avoir une influences sur nos vies à l’avenir ». Mme Theresa May a soutenu que « si nous devons profiter des opportunités offertes par le Brexit, il faut que notre économie toute entière soit exploitée ». En ajoutant qu’ « il nous faut une véritable stratégie industrielle qui se concentre sur une amélioration de la productivité, qui récompense ceux qui travaillent dur par de plus hauts salaires, et crée plus d’opportunités pour que les jeunes gens, quel que soit le milieu dont ils sont issus, aillent aussi loin que là où leur talent les porte », avait-elle poursuivi.
Réagissant à cette nouvelle stratégie, les industriels ont accueillis ces nouvelles dispositions en faveur de la relance industrielle avec satisfaction. En effet, l’Association britannique des fabricants (EEF), la principale fédération patronale de l’industrie britannique, a salué l’initiative de Theresa May, qui a pris la relève de David Cameron, il y a moins d’un mois, dans la foulée du référendum.