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L’Eco du jour: Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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Total-Sonatrach : un nouvel épisode dans le bras de fer

Quelle meilleure manière pour Sonatrach de se retourner contre Total qui la traine devant les tribunaux que de faire la même chose mais sur une autre affaire. Liberté nous apprend en effet que la compagnie nationale qui réclame 100 millions de dollars au géant français pour défaillance dans l’exploration du gisement d’Ahnet à décidé de lancer à son encontre une procédure d’arbitrage internationale.
Le journal rappelle que Sonatrach contre-attaque ainsi après que Total eut engagé en mai dernier la procédure d’arbitrage pour obtenir des dédommagements de la pétrolière algérienne, estimés entre 400 à 500 millions d’euros suite à l’application des taxes sur les profits exceptionnels, une taxe de 5 à 50% que prélève Sonatrach sur la valeur de la production du champ si les prix dépassent 30 dollars sur la production du gisement de gaz humide de Tin Fouye Tabankort (TFT) situé au Sud-Est. C’est donc une seconde bataille juridique qui va s’engager devant la Cour internationale d’arbitrage de Genève, écrit le quotidien ce matin.

Hassi R’mel: Un nouveau gazoduc sortira des sables

Le Soir d’Algérie consacre tout un articule ce matin à la compagnie nationale Sonatrach qui a décidé de reconduire le groupement d’entreprises constitué entre sa filiale Enac et Cosider pour la réalisation d’un nouveau gazoduc de 344 km devant relier les champs gaziers du Sud-Ouest au centre national de dispatching gaz de Hassi R’Mel. Un projet de près de 40 milliards de dinars (350 millions de dollars environ).
D’après le journaliste Lyas Hallas, le premier contrat concerne la fourniture de 344 km de pipes pour un montant de 17,4 milliards de dinars (158 millions de dollars) et un délai de douze mois, un marché attribué à l’Algérienne de fabrication de pipe (Alfapipe), filiale du groupe public Imetal. Et le second contrat, portant réalisation du gazoduc en EPC (Engineering, Procurement, and Construction), pour un montant de 20,7 milliards de dinars (192 millions de dollars) et un délai de trente mois, attribué au groupement Enac-Cosider.
Le nouveau gazoduc dit GR7, poursuit le Soir d’Algérie, présenté par le vice-président chargé du transport par canalisation à Sonatrach Arbi-Bey-Slimane, va ainsi relier les champs d’Ahnet, Hassi Mouina et Hassi Ba Hamou dont l’entrée en production est prévue pour 2019.

La CNAS et les milliards du foot

L’Expression est revenue longuement ce matin sur la conférence de presse donnée hier par le directeur général de la Caisse nationale d’assurance sociale et dans laquelle il a notamment déclaré la guerre aux arrêts de travail.
Mais le journal insiste plutôt sur la stratégie que la caisse veut adopter vis-à-vis des milliards engrangés dans le football. Avec la crise financière que traverse le pays depuis plus de deux ans écrit l’Expression, les autorités ont découvert plein d’anomalies dans la gestion de plusieurs secteurs, parmi elles le football dit professionnel. Des milliards de dinars sont dépensés pour la vente et l’achat de joueurs qui sont payés à coups de centaines de millions de centimes, mais paradoxalement et contrairement aux petits travailleurs, ils n’ont jusque-là jamais payé leurs impôts et encore moins leurs cotisations sociales. Pour le journal, cela est un énorme manque à gagner pour le Trésor public et les caisses sociales qui devrait être réglé durant cette saison footballistique, en tout cas en ce qui concerne la Cnas.

L’Etat éternellement impuissant face à l’informel

Le site d’actualités en ligne TSA est revenu sur l’énorme casse-tête que représente aujourd’hui le secteur de l’informel alors que le gouvernement ne cesse de promettre un combat acharné. Tewfik Abdelbari rappelle les grands projets prônés par l’Etat comme l’empreint obligataire. Une initiative qui selon lui a permis de lever, à ce jour, un montant de 461 milliards de dinars et qu’avec les engagements pris par le Forum des chefs d’entreprises (FCE), l’on devrait atteindre plus de 600 milliards de dinars.
Mais voilà, cela reste insuffisant rappelle le journaliste de Tout sur l’Algérie car cet emprunt obligataire visait d’abord à récupérer les fonds qui circulent dans la sphère de l’économie informelle et sur ce point écrit-il c’est pour l’instant un échec cuisant.
L’État veut donc aller chercher l’argent là où il se trouve. Du côté de l’économie « officielle », les rares entreprises qui travaillent légalement sont déjà asphyxiées par une fiscalité et des procédures bureaucratiques jugées lourdes. Il reste donc le secteur de l’informel, écrit TSA qui précise que ces acteurs économiques ne jouent pas le jeu et que cela avait été constaté avec la première tentative du gouvernement, à travers la mise en place d’une sorte d’amnistie fiscale, appelée « mise en conformité fiscale volontaire ». Cette procédure, officiellement en cours jusqu’à la fin de l’année, est d’ores et déjà enterrée.

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