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L’Eco de la semaine : Une synthèse hebdomadaire des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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Dimanche : le FMI appelle l’Algérie à entamer une transition économique

L’Algérie dispose de marges lui permettant de mener une transition économique « en douceur » mais elle doit accélérer sa diversification économique à travers des réformes, ont indiqué de hauts responsables du FMI dans un entretien accordé à l’APS repris dimanche dernier par le journal El Watan.
« L’Algérie fait face à un choc de grande ampleur avec la dégringolade des prix du pétrole depuis deux ans, et qui est probablement appelée à durer. Mais quand ce choc est arrivé, le pays n’était pas démuni », avait souligné le chef de division du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, Jean-François Dauphin.
Selon El Watan, M. Dauphin fait partie de la délégation du FMI, qui compte également le directeur adjoint de ce même département, M. Adnan Mazarei, en visite à Alger pour mettre à jour les données économiques de l’Algérie et discuter des diverses questions dont notamment les moyens d’améliorer les capacités techniques des institutions financières du pays.
Pour le quotidien, la résilience de l’Algérie résulte « des politiques menées auparavant qui ont permis au pays de cumuler des marges de manoeuvre importantes sous forme notamment de réserves de change, d’épargne budgétaire et aussi du remboursement anticipé de sa dette extérieure ».
Ces marges de manoeuvre permettent ainsi à l’Algérie de faire une transition « en douceur » face à ce choc extérieur, affirme-t-il en observant que la croissance économique « a relativement résisté jusqu’à maintenant ».

Lundi : l’Algérie doit changer de modèle économique

Liberté est revenu lundi dernier sur la nécessité que l’Algérie accélère la mise en œuvre des réformes nécessaires pour changer son modèle économique, mieux elle fera face à la situation”, en reprenant ainsi les propos d’un haut responsable des institutions financières internationale. Les experts recommandent à l’Algérie d’accélérer la mise en œuvre des réformes nécessaires pour changer son modèle économique et encourager le secteur privé, estime le quotidien qui indique que “l’Algérie fait face à un choc de grande ampleur avec la dégringolade des prix du pétrole depuis deux ans, et qui est probablement appelée à durer”. D’après Liberté, le choc pétrolier a eu un effet assez rapide et fort sur les finances publiques et sur les comptes extérieurs qui se sont dégradés d’une manière assez significative.

Mardi : la question du chômage en Algérie au cœur de toutes les préoccupations

Après plus de cinq années de confrontations, parfois violentes avec les pouvoirs publics, les membres de la direction nationale de l’organisation des chômeurs décident de changer d’attitude envers les institutions de l’Etat. Le quotidien Reporters consacre tout un article à cette question.
Réunis à Jijel entre le 12 et le 17 du mois en cours, les responsables du CNDDC marquent la fin des hostilités et lancent des signaux positifs au gouvernement en lui demandant de cesser les poursuites judiciaires contre ses membres et d’ouvrir une nouvelle page avec les représentants des chômeurs, écrit le journal qui précise que dans le document final sanctionnant les travaux de son université d’été, le CNDDC a utilisé un langage inhabituel. On y trouve d’après Reporters plus les propos durs qu’il a l’habitude d’employer lorsqu’il traite de la question du chômage en Algérie. L’organisation s’est contentée de faire des propositions concrètes au gouvernement pour lutter efficacement contre le phénomène du chômage qui risque de s’amplifier en cette période de crise. A titre d’exemple poursuite la publication, le Comité demande «avec un langage poli» au ministère de l’Agriculture et du Développement rural de réserver des terrains agricoles pour les jeunes chômeurs. Pour répondre à toute la demande, on propose deux hectares par personne. On demande également au ministre de l’Industrie de passer à la vitesse supérieure dans l’exploitation des mines de fer et phosphate, et ce, pour absorber les masses de nouveaux demandeurs d’emplois qui arrivent annuellement sur le marché du travail.

Mercredi : le glas à sonné pour les concessionnaires automobiles

Le Soir d’Algérie est revenu mercredi sur les dernières déclarations du ministre de l’Industrie concernant le secteur de l’automobile, rappelant l’obligation qui est désormais faite aux concessionnaires de se lancer impérativement dans l’industrialisation.
Mais cette menace directe et plusieurs fois réitérée par les voix autorisées du gouvernement apporte plus de confusion que de clarté, tant souhaitée, précise le journal. Si les premiers éléments de cette démarche et contenus dans le cahier de charges réglementant l’activité automobile dans notre pays ne limitaient pas les champs d’investissement à un domaine plutôt qu’à un autre, assemblage de véhicule, pièce de rechange ou autres accessoires, les dernières affirmations du premier responsable du secteur dressent en revanche un balisage où seule la sous-traitance dans le domaine de la pièce de rechange serait l’ultime voie de salut pour ceux qui veulent perdurer dans la profession.
D’après le Soir, une source généralement bien informée soutient en outre que les grandes lignes d’une industrie mécanique en Algérie ont été préalablement arrêtées et que seuls quelques constructeurs ont eu la bénédiction des responsables du secteur et verront les projets de leurs partenaires locaux aboutir et constituer, à terme, la gamme de modèles proposés aux clients algériens. On évoque les marques Renault, Hyundai pour l’utilitaire à Batna et le léger à Tiaret, Seat, Volkswagen, Peugeot et Mercedes.
Si cette information se confirme, que deviendraient alors les nombreux projets annoncés ici et là par les concessionnaires et dont certains étaient dans des phases de préparation bien avancées et domiciliés dans plusieurs régions du pays ? S’interroge le journal qui précise que c’est le cas notamment de Fiat, Saipa, Iveco, JAC, Hino et Renault.

Jeudi : vers la création d’un forum d’affaires algéro-italien

Dans le cadre de la promotion de la coopération algéro-italienne, le FCE et l’ambassade d’Italie en Algérie ont procédé à la mise en place d’un Forum d’affaires réunissant des opérateurs économiques de deux pays et de tous les secteurs, c’est le journal l’Expression qui donne l’info. Lors de l’assemblée générale constitutive de ce forum qui s’est tenue à l’hôtel El Aurassi, le président du FCE, Ali Haddad, a indiqué que «cette initiative vise à renforcer les relations entre les opérateurs algériens et les opérateurs italiens». «L’Algérie et l’Italie sont dans des situations de crise. De ce fait, nous avons besoin l’un de l’autre pour surmonter cette crise. L’Italie est un pays proche que nous connaissons très bien. Aujourd’hui, l’opérateur algérien est suffisamment mûr pour savoir ce qu’il veut et où il veut aller. Et c’est ce que nous avons dit à nos amis italiens. Ce que nous souhaiterions, c’est de faire des affaires ensemble et de gagner ensemble», a-t-il expliqué. Interrogé sur l’éventualité d’installation de quelques investisseurs italiens en Algérie à court ou à moyen terme, il a fait savoir que la dynamique ne fait que commencer et que bien des perspectives seront dégagées dans les mois qui viennent. «Le forum que nous venons de mettre en place va aider les opérateurs italiens, qui sont peut-être en difficulté, notamment dans le cadre de la politique européenne qui fait que Bruxelles impose son diktat à plusieurs pays, à mieux connaître l’Algérie et venir y investir. L’Algérie, contrairement à l’Europe, ne subit pas de contraintes et peut offrir un climat plus favorable aux entreprises italiennes.

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