Une délégation du fonds monétaire international conduite par Monsieur Adnan Mazarei, directeur adjoint du département moyen orient et Asie centrale au FMI, a été reçu cet après-midi au siège du FCE par son président Monsieur Ali Hadad entouré de quatre de ses vice-présidents.
Lors de cette audience qui a duré plus d’une heure trente, les deux parties ont passé en revue les sujets qui constituent aujourd’hui l’actualité économique de notre pays.
Le président du FCE a rappelé la position de son organisation quant aux politiques à mettre en œuvre pour faire face à la crise actuelle. Il a à ce titre rappelé que le FCE a proposé au gouvernement une série de propositions contenues dans un plaidoyer globale qui reprend aussi bien des mesures urgentes que des mesures structurelles.
Tout en se félicitant de l’écoute « retrouvé » au niveau des responsables gouvernementaux, le président du FCE a rappelé le caractère urgent de doter le pays d’une vision à long terme. Il a en outre précisé les secteurs que le FCE considère comme prioritaires à savoir l’agro-industrie, l’énergie et le secteur du numérique.
Enfin le président du FCE a insisté sur la réforme bancaire et financière qu’il considère comme primordiale dans un contexte de rareté des ressources.
Sur une question du président de la délégation du FMI sur la position du FCE au sujet du dernier rapport sur la situation économique de l’Algérie et sur particulièrement la question des transferts sociaux, le président a rappelé l’importance du maintien du principe de la solidarité nationale toute soulevant l’importance d’une révision des dispositifs actuels pour plus d’efficience et plus d’équité.
Il a rappelé que le FCE a déjà fait des propositions avec des modes opératoires précis.. Il a enfin rappelé que si le principe de réviser le système actuel est acquis, les modalités de mise en œuvre relèvent de la souveraineté du pays et que seul le gouvernement peut prendre des initiatives dans ce sens.
Le directeur adjoint du département moyen orient et Asie centrale au FMI a manifesté toute la disponibilité de son institution à porter son aide en termes d’expertise toute en rappelant l’urgence pour l’Algérie d’entamer les réformes structurelle de son économie.
M.El. Kebir