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CARE: Il faut libérer l’économie des entraves juridiques, institutionnelles et organisationnelles

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 La chute brutale des prix des hydrocarbures et son impact sur l’économie algérienne met en exergue la réflexion lancée depuis plus d’une année par le club CARE sur la nécessité d’élaborer un plaidoyer commun des réformes indispensables à mettre en œuvre pour entamer enfin et de manière effective, le contrôle de la trop grande dépendance des exportations d’hydrocarbures. C’est ce qui ressort globalement de la journée consacrée aux « réformes structurelles » organisée ce mardi par le cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise (CARE) au niveau de l’hôtel Hilton d’Alger.

 « La diversification de l’économie et le développement du tissu des PME est un leitmotiv répété inlassablement par tous les acteurs y compris étatiques, sans que des mesures concrètes ne soient implémentées de manière structurée à telle enseigne qu’il en perd en crédibilité », indique un communiqué des organisateurs de la journée de réflexion en soulignant que  le Club CARE n’a pas attendu que la chute des prix des hydrocarbures ait montré la fragilité manifeste de notre économie, pour attirer l’attention sur l’urgence de l’entame d’une réforme structurelle et structurante de notre économie afin de permettre la relance tant attendue d’une démographie significative des PME, contrainte par de nombreux freins juridiques, institutionnels et organisationnels.

 Le CARE considère en outre que cette situation constitue l’occasion pour les entreprises et leurs représentations organisées ou non, d’identifier un socle commun de réformes incontournables pour libérer l’économie de ses entraves et qui réunirait autour de lui le maximum d’acteurs économiques et sociaux autour de lui.

« Pour le club CARE, il ne s’agit ni d’unification formelle du patronat, ni recherche de représentation unique de l’entreprise. Celle-ci est nécessairement multiple, dès lors que les intérêts sont diversifiés, spécifiques, régionaux, locaux et imposent dès lors, la pluralité organisationnelle et structurelle. Mais cette pluralité n’exclue en aucun cas le travail en commun et l’adhésion à des plateformes plus efficaces pour porter des préoccupations et exigences communes. Pour atteindre un tel objectif, le club CARE, préconise que les plateformes, quelle que soient leur pertinence ne saurait être le fruit de laboratoires qu’on proposerait aux chefs d’entreprises qui n’auront plus qu’à les approuver ou à s’en exclure », soutient la même source qui ajoute  « nous pensons au contraire que pour rencontrer l’adhésion indispensable à son succès, un plaidoyer doit émaner de ceux-là même qui sont censés le défendre et en tirer bénéfice ».

Le CARE propose dans son plaidoyer d’avoir  l’ambition de générer de manière inclusive des propositions avec les acteurs (entreprises, experts, associations…) et conseille de s’intéresser davantage aux dimensions locales et les dimensions sectorielles

A noter que CARE est une association à but non lucratif agréée en janvier 2003. L’objectif de l’association est de contribuer à l’amélioration des conditions de développement économique et social du pays, à travers la réflexion, la communication et la promotion de toute initiative économique positive.

CARE encourage et contribue par ailleurs  à toutes les actions favorisant la création et l’émergence de l’entreprise, notamment par la réalisation et la diffusion d’études et de réflexions auprès des médias et des relais d’opinion.

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