Dimanche : Conséquences du Brexit : le FMI s’alarme
Le Brexit inquiète ! La dernière angoisse en date a été exprimée par le Fonds monétaire international (FMI) qui a jugé qu’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE) aurait un impact «négatif et important» sur l’économie britannique, écrivait El Watan dans son édition de dimanche. Celle-ci pourrait, au pire d’après le quotidien tomber en récession l’année prochaine. Les experts du FMI, qui se livraient à leur examen annuel de l’économie britannique, ont joint leur parole à celle de David Cameron qui plaidait bec et ongles le maintien de son pays dans l’UE. Pour El Watan, les experts de l’institution de Bretton Woods ont jugé qu’une décision des Britanniques le 23 juin de sortir de l’UE entraînerait «une période prolongée d’incertitude qui pourrait peser sur la confiance et l’investissement et élever la volatilité des marchés financiers, les négociations sur de nouvelles conditions pouvant durer des années».
En cas de Brexit, le FMI dresse, dans un rapport séparé intitulé «Implications macroéconomiques du Royaume-Uni quittant l’UE», deux scénarios de conséquence : un «scénario limité», un autre dit «défavorable» au cas où les négociations de sortie avec Bruxelles «ne se déroulent pas bien». Pour le premier scénario, le FMI prévoit un ralentissement à 4,7% cette année de la croissance du PIB de l’économie britannique, à 1,4% en 2017 au lieu de 1,9% et 2,2% actuellement prévus.
Lundi : Coupure d’Internet, le gouvernement à osé !
Le Soir d’Algérie est revenu cette semaine sur la décision du gouvernement de couper la connexion internet dans tout le pays pour éviter les fuites lors de l’examen de baccalauréat. Pour le quotidien, quand le gouvernement parle de mesures rigoureuses pour cette session extraordinaire du bac, il ne s’agit pas d’un abus de langage ou d’une hyperbole. Effectivement, on n’a pas hésité écrit le journaliste à user des grands moyens : l’acheminement des sujets d’examen a été assuré par les services de sécurité considérant les failles du dispositif de l’Office national des examens et concours (Onec).
Si le bac est la dernière épreuve du cursus scolaire pour l’élève, il est une affaire d’Etat, cette année, et bénéficie d’un dispositif sécuritaire pointu, suite à la conspiration de fuites de sujets sur Facebook, lit-on dans le journal qui se demande quelle solution pour le bon déroulement de cette session partielle ? Bloquer l’accès aux réseaux sociaux ou être plus exhaustif en instituant une coupure totale de la connexion internet ? Les spéculations ont tourné autour de ces deux hypothèses ces derniers jours ; sans que les autorités concernées concèdent ou lâchent un mot sur les procédure envisagées. Des utilisateurs de la connexion ADSL ou 4G fixe se sont plaints de coupures constantes depuis samedi soir déjà. Ces perturbations se sont poursuivies écrit le Soir tout au long de la journée de lundi, deuxième jour des examens. Cela va de soi pour le service 3G des trois opérateurs de téléphonie mobile.
Mardi : Après le remaniement, les nouvelles nominations
Après le dernier remaniement ministériel partiel, des changements ont été opérés hier à la tête d’institutions et de grandes entreprises publiques, écrit le Temps d’Algérie dans sa livraison de mardi. Des dirigeants, notamment de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications, des Domaines et de Saïdal, ont été limogés par le Premier ministre. La Direction générale du Domaine national (DGDN) communément appelé «les Domaines» a un nouveau directeur général. Il s’agit de Djamel Khaznadji, qui a remplacé Mohamed Himour, qui occupait ce poste depuis six ans, précise le Temps qui croit savoir que la cérémonie de passation des pouvoirs s’est déroulée en présence du nouveau ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, et du ministre délégué auprès du ministère des Finances, chargé de l’Economie numérique et de la modernisation des systèmes financiers, Mouatassem Boudiaf, ainsi que des cadres du secteur. La Direction du domaine national a une lourde charge, poursuit le journal, elle devra, entre autres, sauvegarder les biens de l’Etat et recouvrir des produits domaniaux ainsi que veiller aux opérations immobilières (cession des biens de l’Etat, liquidation des entreprises publiques dissoutes, assainissement du patrimoine des EPE et EPIC…).
Le président de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT), M’hamed Toufik Bessai, a été également remercié. Selon le Temps d’Algérie son limogeage est lié à l’affaire de blocage des réseaux sociaux sur la Toile intervenu à l’occasion de l’examen du baccalauréat. Cette décision de blocage qui a été prise pour éviter une nouvelle fois des fuites de sujets des épreuves a suscité un tollé général et un rejet de la part des abonnés.
Mercredi : Les opérateurs contraints de puiser dans leurs comptes devises
La Banque d’Algérie vient d’introduire selon Liberté de nouvelles règles dans les opérations d’exportation. Dans une note à l’intention des exportateurs et des banques commerciales, la Banque centrale codifie l’acte de réexportation : “Au titre de l’importation de matières premières dans le cadre de l’admission temporaire pour perfectionnement actif, les banques intermédiaires agréées sont informées que le règlement financier en couverture de cette opération est assuré sur les propres avoirs en devises de l’opérateur économique concerné logé dans son compte devises ‘personne morale’.”
En clair, poursuit le quotidien, ce règlement concerne les opérateurs qui importent des matières premières pour leur transformation en produits finis destinés à l’exportation.
C’est ce qu’on appelle la réexportation. Elle concerne, en particulier, les acteurs de l’agroalimentaire. Des entreprises, comme Sim sous ce régime, importent des céréales, les transforment en pâtes et réexportent le produit fini. Auparavant, ces entreprises faisaient selon Liberté la demande à la Banque d’Algérie. La Banque des banques procédait au traitement des demandes au cas par cas, le financement de l’importation de matières premières, une fois le feu vert de la Banque d’Algérie octroyé, pouvait s’effectuer en dinars convertibles. Le texte dispose que “la domiciliation préalable du contrat commercial y afférent auprès du même guichet bancaire domiciliataire du contrat d’exportation des produits finis après leur transformation”.
Jeudi : Sonatrach et Eni reprennent langue
La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach et le groupe italien Eni ont renouvelé leur partenariat en vertu de la signature d’un accord préliminaire dans le cadre de l’extension des licences de production du réservoir Rhourde Ouled Djemââ, de ses champs satellites et de trois champs de production situés dans le bloc 403, a annoncé un communiqué du groupe Eni publié sur son site officiel et reprit jeudi par El Watan. La cérémonie de signature de documents s’est déroulée en présence du nouveau ministre algérien de l’Energie, Nourredine Bouterfa, du PDG de Sonatrach Amine Mazouzi et celui d’Eni Claudio Descalzi. «Le renouvellement du partenariat entre Eni et Sonatrach, inscrit dans l’accord, apportera un ambitieux programme d’activités qui comprendront des techniques avancées pour la récupération des hydrocarbures», a fait savoir la même source à El Watan relevant que l’accord jette également les bases pour l’achèvement du processus de l’unification entre le champ SF, où le groupe algérien détient une participation de 100%, et le champ de SFNE, qui est exploité conjointement par Eni et Sonatrach.
Au cours de la réunion, le PDG d’Eni, Claudio Descalzi, a renouvelé «l’espoir d’une coopération toujours plus fructueuse» dans le domaine énergétique. Le groupe pétro-gazier italien compte investir d’ailleurs dans de nouvelles activités d’énergie renouvelable avec pour objectif «de renforcer le partenariat entre l’Italie et l’Algérie et entre Eni et Sonatrach par un modèle de développement capable d’améliorer les installations existantes d’Eni et Sonatrach en Algérie». Présent en Algérie depuis 1981, le géant italien de l’énergie participe actuellement à 32 permis d’exploitation minière.