Afin de donner un nouveau souffle au partenariat algéro-français parasité par des interférences politiques et faire contribuer la diaspora nationale dans la relance économique, une visite d’une délégation d’homme d’affaires de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie en France (Caci France) sous la houlette du FCE international est prévue du 26 au 29 du mois en cours à Alger.
Selon une source de la Caci France « ce déplacement officiel de travail à Alger s’inscrit dans la dynamique du renforcement des relations économiques algéro-françaises impulsée par l’accord d’exception signé en décembre 2012 entre les présidents Abdelaziz Bouteflika et François Holland ».
A cette occasion, « la délégation sera reçue par le président du FCE Ali Haddad au cours d’une rencontre et une réception en l’honneur des membres de la délégation », a-t-on appris. Selon la Caci France, « des entretiens sont programmés avec les ministères de l’Industrie et des Mines, du Commerce et du Tourisme ainsi que de l’Agriculture ». Il faut rappeler que le dernier Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français (CIHN) qui s’est déroulé au mois d’avril a été un échec, dans la mesure où la politique s’était invitée au débat économique, et a fini par court-circuiter les bonnes intentions de part et d’autre.
Lors d’une précédente sortie médiatique, le Président de la CACI-France, Kaci Ait Yala a affirmé que « la diaspora algérienne établie en France est une véritable force qui compte 400.000 chefs d’entreprise et de hauts cadres et un vivier de 5 millions de personnes ». Il a révélé qu’ « il a été établi un fichier de 59.000 entreprises françaises intéressées par le marché algérien ». En soutenant que « la diaspora algérienne en France manifeste en permanence son intérêt pour le pays ».
Pour le responsable « l’Algérie est un modèle d’attractivité, elle dispose d’un potentiel énergétique inégalable, d’un coût de la main-d’œuvre extrêmement compétitif, d’une population socialement soutenue par une politique gouvernementale, à savoir la santé, la culture, le logement, le transport, l’instruction, la formation professionnelle, etc. et d’un territoire qui fait cinq fois la France. La Caci France, par son positionnement, par la qualité de ses membres et par son implantation de proximité, œuvrera sans relâche pour canaliser la manne financière et le savoir de notre diaspora en direction du pays ».
Le ministre de l’Industrie et des Mines Abdesselam Bouchouareb de son côté avait appelé « les opérateurs économiques algériens, à venir investir dans divers secteurs en Algérie, pour contribuer à la dynamique économique notamment dans la mécanique, les énergies renouvelables, la sidérurgie et la sous-traitance.
Fatma Haouari
