Avec un coût de 28,99 $, le Nigéria est le troisième pays où la production du baril est la plus onéreuse au monde, selon une enquête réalisée par le quotidien new-yorkais Wall Street Journal qui a étudié, au total, 12 producteurs majeurs de l’industrie du pétrole.
Le pays se retrouve ainsi derrière le Royaume-Uni et le Brésil qui produisent respectivement à 44,33 $ et 34,99 $ le baril. C’est beaucoup plus cher que les tarifs pratiqués aux Etats-Unis malgré l’usage de la coûteuse technologie de la fracturation hydraulique dans les travaux de forage. En effet, l’étude indique que les entreprises productrices de pétrole au Nigéria payent 4,11 $ aux impôts sur un baril, 13,10 $ en dépenses en capital, 8,81 $ pour les coûts de production et 2,97 $ pour le transport.
Par ailleurs, l’Arabie Saoudite est l’un des pays où l’extraction du baril est la moins chère au monde. Selon le Wall Street Journal, avec 3,50 $ de dépenses en immobilisations, 3 $ dans le coût de production, et 2,49 $ dans l’administration et le transport, la production d’un baril de brut en Arabie Saoudite ne coûte que $ 8,98. « Le brut saoudien est parmi les plus bas dans le monde, à l’extraction, en raison de sa localisation près de la surface du désert et de la taille des champs », explique le document.
Les données indiquent toutefois que pour chaque baril de brut pompé au Nigeria, il y a un profit d’environ 20 $ pour les entreprises puisque les prix du pétrole ont rebondi à des niveaux supérieurs à 48 $. Dans le même temps, le bénéfice par baril pourrait atteindre jusqu’à 40 $, en Arabie Saoudite, avec les mêmes niveaux de prix.
Source : Agence ECOFIN