En 2015, les revenus de l’Algérie liés à ses exportations de pétrole ont été divisés par deux, selon le dernier rapport de l’AIE. En 2015 aussi, les pays membres de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) ont vu leurs revenus liés aux exportations de pétrole chuter à leur plus bas niveau depuis 11 ans. Selon l’AIE, ils devraient continuer à baisser en 2016, compte tenu des prix et des niveaux de production observés lors des 5 premiers mois de l’année, selon le site « Connaissance des Énergies ».
« En 2015, les pays membres de l’OPEP auraient tiré près de 404 milliards de dollars de leurs exportations de pétrole. C’est 46% de moins qu’en 2014 (753 milliards de dollars), principalement en raison de la chute des cours et, dans une moindre mesure, à cause des plus faibles exportations de pétrole desdits pays selon l’AIE américaine », indique le site.
L’Algérie, comme d’autres pays producteurs de pétrole, reprend peu à peu l’espoir quant à ue hausse des prix du pétrole. D’ailleurs, le Sahara blend algérien poursuivi sa hausse en mai. Le prix moyen du Sahara blend, pétrole brut de référence algérien, a poursuivi sa hausse en s’établissant à 47,73 dollars/baril en mai dernier contre 42,33 dollars en avril, soit une augmentation de 5,4 dollars, selon le dernier rapport de l’Opep qui prévoit que « l’année prochaine, la demande devrait aussi conserver sa vigueur et croître de 1,3 mbj pour s’établir à 97,4 mbj, grâce notamment aux pays non membres de l’OCDE, et plus particulièrement l’Inde, la Corée du Sud et la Chine ». Les prix du pétrole ont enregistré un rebond remarquable ces derniers mois, passant de 27,10 dollars le baril en janvier et à près de 50 dollars actuellement.
Synthèse Imène A.