A l’issue de la 169ème rencontre des pays membres de l’Opep, M. Mohammed Barkindo (photo) a été porté à la tête du cartel pétrolier. Il remplacera, à ce poste, le libyen Abdullah el-Badri, en charge de l’administration du cartel depuis 2007 et dont le mandat arrive à terme en juillet prochain.
Elu pour un mandat de 3 ans, c’était l’un des favoris pour le poste. M. Barkindo a une riche expérience du secteur pétrolier. Il a notamment dirigé la NNPC de 2009 à 2010 et fut également, il y a 10 ans, le secrétaire général adjoint de l’Opep.
Par ailleurs, c’est beaucoup plus pour la neutralité de son pays dans les rivalités qui déchirent cette organisation que le Nigérian a été porté à ce poste. Comme l’indique RFI, même s’il pâtit du poids de la chute des prix du pétrole, Abuja ne fait pas partie des pays qui réclament, à l’instar du Venezuela, une régulation de la production pour faire remonter les cours. En dehors de ça, Le Nigeria est enfin et surtout à l’écart des rivalités entre les grands exportateurs de pétrole du Moyen-Orient: l’Arabie saoudite, l’Irak et l’Iran
Agence Ecofin
