La décision judiciaire tant attendue dans le cadre de l’affaire Samir est tombée ce mercredi. En second ressort, les juges du tribunal de Casablanca viennent de prononcer la liquidation judiciaire de la seule raffinerie pétrolière du Maroc, confirmant le verdict prononcé initialement.
Cette sanction a été prononcée, bien que Corral Petroleum Holdings, la société propriétaire des installations, se soit engagée à y injecter 680 millions $ si le tribunal annulait la liquidation judiciaire. Par ailleurs, plusieurs créanciers ont exprimé leur volonté de voir le tribunal ne prononcer qu’un redressement judiciaire. Selon Abdelkbir Tabih, l’un des avocats de Corral, l’entreprise pourrait porter l’affaire devant le juge de cassation, mais n’a rien décidé pour le moment.
La raffinerie a dû mettre fin à ses activités au mois d’août dernier pour des raisons de difficultés financières. Ses dettes se chiffrent à environ 2 milliards $ et ses principaux créanciers sont l’Etat, les banques et les fournisseurs de brut.
Notons que cette décision va impacter beaucoup d’entreprises algériennes qui s’approvisionnent à la Samir particulièrement en produits raffinés comme le bitume.
Agence Ecofin