Contrairement aux idées reçues, l’Algérie s’efforce d’arracher des parts de marchés sur le continent Africain. Notre pays déploie d’énormes efforts pour s’implanter dans le continent noir, à tarvers de nombreuses entreprises relevant du secteur privé notamment. C’est du moins le message subliminal qu’a voulu transmettre ce dimanche, le secretaire général de l’agence nationale de promotion des explorations (ALGEX), Hocine Boubtina. Qui était l’invité de la rédaction de la chaine 3 de la radio nationale.
Il signale à cet effet que la manifestation Djazaïr Export, organisée en marge de la 49em FIA a vu la participation de quelque 80 hommes d’affaires représentant 10 pays d’Afrique centrale.
Contrairement à ce qui est galvaudé, M Boubtina a tenu à préciser que l’Algérie a une présence offensive sur les marchés en Afrique, notamment par le biais des foires et des expositions qui y sont régulièrement organisées.
A propos des activités d’exportations, dont il tient à dire qu’il faut du temps pour qu’elles parviennent à leur vitesse de croisière, il annonce la constitution au ministère du Commerce, d’une cellule de suivi chargée d’aplanir les contraintes, « d’ordre bureaucratique », rencontrées, jusqu’alors, par les exportateurs dans les ports et aéroports mais aussi face aux services douaniers et aux banques.
Parmi les autres aspects bridant, jusqu’alors, les tentatives d’exportations, M. Boubtina met en avant l’absence de plateformes logistiques, qui constituent, selon lui, « des maillons importants » pour pouvoir développer ces activités.
En dépit des efforts consentis, l’intervenant observe que les exportations hors hydrocarbures continuent malheureusement « à stagner », en raison, explique-t-il, de la crise économique dans le monde. Au 4e mois de l’année 2016, les exportations hors hydrocarbure, soutient l’invité de la chaine 3, représentent environ 800 millions de dollars.
Le SG de l’ALGEX assure cependant que les perspectives sont prometteuses pour cause des créneaux porteurs importants ayant déjà commencé à être investis par le biais des productions agricoles, en particulier en Russie, au Sénégal, dans des pays du Golfe et en Malaisie.
Faisant part de quelque 500 exportateurs nationaux potentiels, il met en avant l’entreprise Saidal, dont il rappelle qu’elle a conclu des contrats pour exporter des médicaments vers 13 pays d’Afrique.
Pour encourager les chefs d’entreprises à aller vers la conquête des marchés étrangers, le secrétaire général d’ALGEX assure, d’autre part, que le délai de rapatriement des dividendes tirés des exportations allait être rallongé à une année contre 120 jours précédemment.