Dimanche : La dégringolade du dinar ne s’arrête pas
El Watan s’est intéressé cette semaine à la situation peu envieuse dans laquelle se trouve la devise nationale. Pris en tenaille entre une nécessaire flexibilité de son cours en cette période de chute des prix du pétrole et des tensions sur les marchés des change, le dinar vient une nouvelle fois de décrocher face au dollar, écrit le journal francophone.
Un dollar vaut désormais 110.2244 dinars à l’achat et 110.2394 dinars à la vente sur le marché interbancaire de change, lit-on sur le tableau de la Banque d’Algérie repris par El Watan, ce qui reflète d’après lui la cotation hebdomadaire de la monnaie nationale contre les principales devises. Il ne s’agit point d’un nouvel épisode dans la cotation du dinar puisqu’il suit une tendance de dépréciation amorcée depuis 2014, parallèlement à la chute des cours du pétrole sur les marchés mondiaux.
Entre cette conjoncture peu confortable qui prévaut sur les marchés pétroliers et une situation de tension sur les marchés des changes, il était peu probable que le cours du dinar puisse reprendre des couleurs face aux principales devises, conclut le journal.
Lundi : Un forum algéro-britannique sans Issad Rebrab
L’homme d’affaires Issad Rebrab était le grand absent au Forum d’investissement algéro-britannique organisé à l’hôtel Aurassi à Alger dimanche dernier rapporte le Soir d’Algérie dans sa livraison du lendemain. Très attendu par l’assistance, le patron de l’entité économique, qui pèse plus de un milliard de dollars, soit juste après le groupe Sonatrach n’a pas pris part aux travaux. Mieux, le sigle de son groupe Cevital, annoncé comme un des principaux sponsors de cet évènement économique ne figure même pas sur les affiches.
D’après la publication francophone, et selon la chargée de communication du groupe contacté par le site en ligne TSA, «Abdesselam Bouchouareb, a donné des instructions pour qu’on n’ait pas accès au forum et cela nous a été communiqué par l’ambassadeur (de Grande-Bretagne). Ce dernier nous a dit qu’il était vraiment désolé, et il nous l’a écrit par email et qu’il était anormal que le sponsoring soit annulé comme demandé par le ministre de l’Industrie.
Mardi : Importation de véhicules, le gouvernement fera-t-il marché arrière ?
Liberté est revenu mardi sur les nouvelles déclarations du ministre du Commerce à propos des importations de véhicules neufs. Bakhti Belaïb, a reconnu d’après la publication que le Comité interministériel chargé de l’examen des demandes des licences d’importation des véhicules neufs a adopté des critères généraux ne prenant pas en compte certaines données relatives aux concessionnaires.
Cette déclaration lourde de sens se veut une réponse à la demande d’audience introduite, il y a une semaine, par l’Association des concessionnaires automobiles algériens (AC2A), afin de débattre des critères techniques d’attribution des quotas d’importation, d’autant qu’une trentaine de marques automobiles a été lésée par ledit comité, précise Liberté.
Faisant fi de la base de données des concessionnaires, ledit comité a même attribué des quotas allant de 300 à 850 unités à des marques ayant enregistré des cumuls de ventes remarquables en 2014 et en 2015, alors que certains concessionnaires n’ayant même pas engagé d’investissement dans le réseau et le service après-vente ont bénéficié de quotas astronomiques.
Mercredi : Les particuliers autorisés à importer des véhicules neufs
Selon une note de la Direction générale des Douanes qui a été rendue publique et qui est reprise par le Temps d’Algérie, les services douaniers sont tenus informés que les importations de véhicules neufs par les personnes physiques ou morales pour leurs propres besoins et non destinés à la revente ne sont pas astreintes à la délivrance d’une licence d’importation.
Cette autorisation d’importation a été décidée également suite à une instruction du ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb. Mais elle reste limitée et soumise au respect du nouveau cahier des charges sur les normes automobiles en vigueur en Algérie.
D’après le journal francophobe, le contingent quantitatif fixé par le gouvernement à 152 000 unités pour l’année 2016 est réservé exclusivement aux concessionnaires automobiles dûment agréés. Autrement dit, les entreprises et les particuliers peuvent importer des véhicules sans passer par les concessionnaires. Mais, ces importations ne doivent pas alimenter le marché noir.
Jeudi : Le M-banking est pour bientôt
Le Soir d’Algérie nous apprend qu’un projet pilote sur le
m-banking en Algérie est actuellement en cours de validation. L’équipe technique de Kepler Technologies, leader dans la fourniture de logiciels et de services, est l’initiatrice de cette solution, en collaboration avec des partenaires locaux (deux opérateurs mobiles, Icosnet pour les solutions cloud, Seaal et trois banques, entre autres). L’initiative HIO (Hub inter-opérateurs 0.4) est un canal de distribution, des services bancaires, alternatif au circuit physique. Dans un esprit d’interactivité, c’est le client qui devient émetteur d’informations. Il peut, à titre d’exemple, envoyer par SMS un ordre de virement à sa banque. Et celle-ci lui confirme la réalisation de sa requête par le même moyen. Effectivement, le facteur de la mobilité est investi dans un esprit d’optimalisation des coûts de toute
nature : impossibilité ou temps de déplacement, temps d’attente, chaînes devant les guichets…
Pour le Soir, outre cet aspect économique pour le consommateur, la banque est également un maillon bénéficiaire de cette chaîne puisqu’elle optimise ses moyens humains et techniques tout en véhiculant une image plus moderne de sa gestion de la relation client.