Dimanche : Le gouvernement révise les marges des produits de large consommation
C’est El Watan qui a donné l’information dans sa livraison de dimanche. Les marges bénéficiaires de certains produits de large consommation, dont essentiellement les médicaments et le pain, font l’objet d’une révision par les ministères, respectivement, des Finances et du Commerce.
« Actuellement, il y a plusieurs groupes de travail du ministère du Commerce qui travaillent sur la révision de certaines marges (bénéficiaires) de produits », a souligné le ministre du Commerce lors d’une rencontre sur l’approvisionnement en produits alimentaires. « Un groupe de travail a déjà commencé à réfléchir (pour la révision) des systèmes des marges appliquées aujourd’hui à la filière du médicament, mais dans ce domaine là, il n’y a pas beaucoup de marge de manoeuvre », a-t-il précisé, peut-on lire sur El Watan.
Selon le journal francophone, le gouvernement veillera à ce que les prix soient stabilisés surtout ceux qui concernent les produits de large consommation.
Lundi : Abdelmalek Sellal, l’éternel optimiste
Liberté à abordé lundi dernier les récentes déclarations rassurantes du Premier ministre concernant la situation économique du pays.
Le quotidien écrit que malgré le stress national qui a gagné de larges pans de la population, conséquence d’une érosion spectaculaire du pouvoir d’achat sur fond d’incertitudes politiques et d’absence de visibilité, les pouvoirs publics tentent de rassurer la population.
C’est à cet exercice périlleux qu’Abdelmalek Sellal s’est livré en marge du 17e Salon international du tourisme.
Cette insistance d’Abdelmalek Sellal, qui, jusqu’ici, ne manquait aucune occasion pour stigmatiser les semeurs de pessimisme et de désespoir, allusion à l’opposition, intervient d’après Liberté dans un contexte marqué notamment par des prédictions plutôt pessimistes de certains responsables français sur la stabilité, à terme, de l’Algérie, qui risque d’être mise à mal par la contraction des recettes liées à la chute brutale des prix du pétrole.
Mardi : Panama Papers, la BEA se défend comme elle peut
Le Soir d’Algérie est largement revenu mardi dernier sur les accusations portées contre la Banque exterieure d’Algérie, premier établissement financier du pays sur son implication dans le scandale des Panama Papers. Pour le P-dg de la BEA, tout ce qui a été rapporté concernant cette affaire est sans fondement aucun. La publication francophone rapporte ses déclarations. «C’est une affaire qui date de 1990 qui a été faite dans le cadre de montage d’une filiale de leasing avec le groupe El Baraka, qui a répondu à toutes les conditions de la réglementation nationale et internationale. Ils se trompent, il n’y a pas de société écran, l’offshore est une pratique internationale, le leasing financier international a son montage approprié. J’ai audité l’opération il n’y a ni préjudice financier, ni fuite de capitaux, ni évasion fiscale.»
Pourquoi dans ce cas, cette affaire «légale» est sortie en tant que scandale s’interroge le journal ? A cela il répond «tout simplement ils l’ont falsifiée et mis au jour 26 ans après, alors que c’est une affaire clean. Dans les années 1990, nous étions étouffés, il fallait bien trouver des alternatives de financement, le leasing financier international a été une voie, personne ne voulait nous prêter». Et de conclure sur ce sujet «La BEA dérange par ses parts de marché, peut-être avec la dynamique que la BEA a pris sur l’emprunt obligataire, ils veulent nous épuiser. La rançon de la gloire, il faut bien la payer».
Mercredi : De nouvelles perturbations annoncées sur le réseau internet
Le Huffington Post Algérie consacre un article mercredi sur des perturbations du réseau Internet qui pourraient « éventuellement être enregistrées » dans les heures à venir, suite à un problème technique survenu sur la rive nord du câble sous marin SMWE4 reliant Annaba à Marseille.
L’opérateur Algérie Télécom explique d’après le journal électronique que le trafic de la bande passante internationale est actuellement sécurisé via la liaison Annaba-Palerme. Celle-ci pourrait être « renforcée si nécessaire, afin d’assurer un trafic internet régulier ».
La même source précise que ses « équipes techniques travaillent de concert avec le centre de supervision du câble sous marin SMWE4 pour localiser le problème et déterminer son origine ».
Jeudi : L’Etat et la problématique de son train de vie
Pour le quotidien francophone l’Expression, l’austérité imposée aux hauts fonctionnaires a pour but de faire passer l’amère pilule qui attend le reste de la population. Pour le journal, l’Etat rabote ses budgets et malgré les assurances du Premier ministre, la situation semble de plus en plus délicate. Il a donc été décidé en haut lieu de réduire considérablement le train de vie fastueux de l’Etat. Comme un symbole, c’est la résidence d’Etat du Club des pins qui a été la première à tomber dans l’austérité. Les loyers ont été rajustés au grand dam de certains squatteurs de la République.
Le but étant que cette résidence budgétivore s’autofinance. On apprend ainsi que la location des villas est passée d’environ 50.000 dinars/mois jusqu’à 300.000 dinars/mois. Les appartements eux passent à 90.000 dinars/mois contre 18.000 dinars/mois. Il faut signaler que pour les ministres et autres hauts fonctionnaires en poste c’est leur département qui paye alors que ceux qui ont été admis à la retraite et qui ont conservé leurs logements se chargent eux-mêmes de payer ce loyer qui était dérisoire, loin de la réalité du marché. Mais avec cette réalité des prix, beaucoup ont déjà décidé d’abandonner ces logements qu’ils payaient au dinar symbolique, précise la publication.