En visite pour deux jours à Almeria en Espagne, Bouabdallah Jamal Eddine, le président du Cercle de commerce et d’industrie algéro-espagnol (CCIAE) a annoncé vendredi qu’une étude de faisabilité sera bientôt lancée pour reproduire le modèle économique agricole de cette province espagnole.
Experts algériens et espagnols vont mener cette étude afin de tenter d’appliquer en Algérie le modèle agricole d’Almeria, remarquable pour sa diversité et sa grande productivité, notamment en fruits et légumes, en tenant compte des particularités de chaque région algérienne, selon les précisions de Bouabdallah Jamal Eddine. Une étude qui sera entreprise avec le concours de la fondation « Cajamar », qui est à l’origine de ce modèle et qui regroupe des agriculteurs et des représentants de stations d’expérimentation pour la recherche en agriculture.
La visite de la délégation algérienne a été marquée par l’adoption de deux projets commerciaux entre deux entreprises algériennes privées et espagnoles. Le premier projet concerne l’exportation de produits agricoles algériens (pomme de terre, tomates, et autres) vers l’Espagne et le second concerne l’élevage d’algues destiné à l’alimentation.
« Développer la coopération économique entre les deux parties et promouvoir un environnement favorable pour les entreprises afin de faciliter l’investissement pour un bénéfice mutuel », voilà ce qu’a déclaré Diego Martinez Cano, le président de la Chambre de commerce d’Almeria, au sujet de cette rencontre, jeudi lors de l’accueil de la délégation algérienne.
« L’Espagne a réussi à assurer son autosuffisance alimentaire et se positionne comme l’un des principaux exportateurs de produits agricoles dans le monde », a souligné l’ambassadrice algérienne en Espagne, Mme Taous Ferroukhi, avant de mettre l’accent sur la volonté algérienne de promouvoir de nouvelles initiatives bilatérales pour répondre aux besoins croissants dans le secteur alimentaire, lequel offre des possibilités de consolider davantage l’investissement des entreprises espagnoles en Algérie.
L’Algérie, a-t-elle précisé , est le plus grand et le plus dynamique marché dans la région avec de très faibles coûts en matière d’énergie, de transport et une main-d’oeuvre pas chère et dispose également d’un vaste réseau d’infrastructures reliant toutes les régions ce qui peut encourager l’investissement.