Le Kenya est le pays d’Afrique où le taux de progression de nouveaux projets financés par des investissements étrangers a été le plus important en 2015, apprend-on d’une synthèse de rapport publié sur le sujet par le Financial Times. 84 nouveaux projets sont ainsi annoncés sur la période, soit 47% de plus qu’en 2014.
La première économie d’Afrique de l’est, est suivie par le Ghana, qui a connu une progression de 21%, soit 40 nouveaux projets. Le Nigéria est troisième avec une progression de 19%, soit 51 nouveaux projets financés par ces capitaux étrangers. L’Egypte a connu une progression plus modeste (14%) du nombre de nouveaux projets financés par les investissements étrangers, mais qui représentent quand même un total de 59 projets concernés.
En valeur, l’Egypte est le pays de la zone Moyen-Orient & Afrique ayant capté le plus d’investissement directs étrangers pour de nouveaux projets, avec un total de 14,5 milliards $ captés. Rappelons toutefois qu’en valeur, ce chiffre s’inscrit en baisse de 19%, comparé à celui de l’année 2014.
Le Nigéria avec ses 8,8 milliards $ occupe la deuxième place africaine. Le Maroc qui a connu le troisième plus grand nombre de nouveaux projets financés par les capitaux extérieurs (71), a capté un total de 4,6 milliards $. La Côte d’Ivoire, premier pays francophone d’Afrique sub-saharienne dans le classement, a obtenu 3,5 milliards $ d’investissements étrangers.
Rappelons que le classement du Financial Times tout comme celui de la CNUCED (Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement) tend et présenter les évolutions dans les investissements directs étrangers dans le monde, à la différence près, que celui du FT ne se concentre que sur les nouveaux projets ayant capté des investissements étrangers. De ce point de vue, certaines données sont plutôt inquiétantes. De nombreux nouveaux projets ont ainsi été financés dans le secteur des énergies fossiles en Afrique, notamment en Angola, en Ouganda, ou encore au Mozambique. Une situation qui s’inscrit en contradiction avec l’engagement de réduction du réchauffement climatique, pris à Oaris en décembre 2015 et, plus récemment, en avril 2016 à New-York
Agence Ecofin