Le volume des livraisons de gaz algérien vers l’Europe devrait être porté à 50 milliards de mètres cubes de gaz en 2016, soit une augmentation des exportations de 15%, selon l’agence de presse Reuters qui rapporte les propos d’un haut responsable du secteur.
Les quatre premiers mois de l’année ont été marqués par une croissance de 30% des exportations de gaz naturel liquéfié (GNL) vers les clients européens, a indiqué le vice-directeur du marketing de la compagnie nationale Sonatrach. Depuis le dernier trimestre de 2015, L’Algérie a progressivement augmenté le volume de ses exportations, ce qui a permis résorber la chute enregistrée à partir de 2013 qu’avait engendrée la crise, selon la même source. Cela a notamment été rendu possible grâce à l’entrée en service de nouveaux puits et l’augmentation de la production de puits existants.
Dans ce contexte, le responsable de Sonatrach affirme que l’Algérie est en mesure de répondre à la demande des gourvernements de l’Union européenne qui cherchent à diversifier leurs sources d’approvisionnement. Notamment pour éviter une trop grande dépendance à l’égard du gaz russe, rappelle l’agence Reuters.
Même si, selon des analystes cités par l’agence de presse, au regard de l’état actuel du marché, ces pays vont vouloir renégocier les prix à la baisse, cela demeure une aubaine pour l’Algérie.
D’un autre côté, l’Algérie pourrait envisager de se tourner vers l’exploitation du gaz de schiste. En effet, le pays possèderait les troisièmes plus grandes réserves potentielles du monde, de ces hydrocarbures non-conventionnels. Même si l’exploration en est toujours à ses balbutiements
Par contre, il ne faut pas oublier que l’exploitation du gaz de schiste demeure très controversée et pourrait représenter des risques sanitaires à long-terme, d’autant plus que la question reste très « sensible » d’un point de vu politique.
