Dimanche : Énergies renouvelables, un potentiel, des projets et un flop
Le journal El Watan est longuement revenu dimanche dernier sur le programme national des énergies renouvelables parlant même d’objectifs ambitieux à l’épreuve des difficultés financières. Annoncé déjà depuis plusieurs années, revu et corrigé, il n’en demeure pas moins au stade du «balbutiement», de l’avis même d’un haut dirigeant de Sonelgaz. L’ancien ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, indiquait déjà en 2011 qu’une soixantaine de projets avaient été identifiés et permettraient de produire jusqu’à 3000 MW d’énergie solaire et éolienne à l’horizon 2020, écrit El Watan. La publication rappelle que la même année, le PDG de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa, annonçait que l’Algérie allait investir près de 60 milliards de dollars à l’horizon 2030 pour développer la production des énergies renouvelables (EnR). Sonelgaz prévoyait notamment la production de 650 MW en 2015. Le nouveau programme national des EnR tel que rappelé par le ministre de l’Energie, Salah Khebri, a pour objectif une production de 4500 Mégawatts (MW) d’ici 2020 et de 22 000 MW d’ici 2030. Pourtant, on est bien loin de ces objectifs, conclut le quotidien francophone.
Lundi : Où est le nouveau modèle économique promis par le gouvernement ?
El Watan s’est intéressé lundi dernier au nouveau modèle économique promis en mars dernier par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et qui n’est toujours pas là.
Pour le journal, l’échéance fixée pour sa présentation arrive à terme et aucun responsable du gouvernement, en particulier l’auteur de l’annonce, n’a soufflé mot sur ce projet devant intervenir pour faire face à la crise économique et financière actuelle. Pourtant Abdelmalek Sellal était affirmatif dans sa déclaration devant les journalistes à l’occasion de l’ouverture de la session de printemps du Parlement, au début du mois de mars dernier. «Un nouveau modèle économique pour la période 2016-2019 est en phase de préparation et d’examen.
Mais depuis cette date, constate le quotidien francophone, c’est le silence radio. Il n’y a eu, près de deux mois après, aucune référence à ce plan. Le Premier ministre n’a, à aucun moment, reparlé de ce «nouveau modèle économique».
Mardi : Panama Papers, Abdeselam Bouchouareb toujours aux abonnés absents
Plus de deux semaines après le passage d’Abdeslam Bouchouareb devant la commission des affaires économiques à l’APN, où il a été interpellé sur son “implication” dans le scandale d’évasion fiscale Panama Papers, aucune explication n’a encore été fournie à l’opinion publique, écrit Liberté.
Le 7 avril dernier, le ministre de l’Industrie et des Mines passait devant la commission des affaires économiques, du développement, de l’industrie, du commerce et de la planification à l’Assemblée populaire nationale (APN). À l’ordre du jour, était la présentation du nouveau projet de loi sur la promotion des investissements. Le député du Mouvement pour la société et pour la paix (MSP), Naâmane Laâouar, avait saisi l’occasion pour demander au ministre des éclaircissements sur son “implication” dans le scandale mondial d’évasion fiscale Panama Papers. L’affaire venait à peine d’être révélée et beaucoup d’Algériens avaient alors exprimé leur indignation. Devant les parlementaires, Abdeslam Bouchouareb a parlé d’un rapport détaillé qu’il préparait à cet effet, pour le soumettre au président, mais depuis rien n’a été fait et l’opinion publique attend toujours ses explication selon le journal propriété de l’homme d’affaires Issad Rebrab.
Mercredi : Haro sur la cybercriminalité et le cyberterrorisme
Le Soir d’Algérie à abordé mercredi le déroulement de l’atelier d’experts au Palais des nations à Alger sur “le rôle de l’Internet et des réseaux sociaux dans la prévention et la lutte contre la radicalisation et le cyberterrorisme”. Les pays, membres du Forum global de lutte contre le terrorisme (GCTF) et du Conseil de sécurité des Nations unies, ainsi que 12 pays de la région du Sahel et des organisations internationales et régionales, dont l’ONU, l’Union africaine, l’Union européenne, Afripol, Europol, Interpol, la Ligue des États arabes, l’Organisation de la coopération islamique ainsi que des opérateurs en matière des technologies de l’information et de la communication (TIC) ont été invités à cet atelier de deux jours, précise le Soir d’Algérie. Le journal précise que l’atelier a réuni des experts dans les domaines des TIC et d’autres secteurs engagés dans la lutte contre le cyberterrorisme, et que les travaux ont été sanctionnés par des recommandations sur les actions à prendre pour améliorer les capacités des États en matière de lutte contre le terrorisme sur Internet.
Jeudi : Entre Alger et Moscou, il n’y a que le militaire qui compte
L’Expression à disséqué ce jeudi les 3 principaux axes qui se dégagent de la coopération algéro-russe à l’occasion de la visite officielle de Abdelmalek Sellal à Moscou. Les deux parties ont discuté de l’acquisition par l’Algérie d’une variante du système de missiles antiaériens «S-300» qui permettent de lutter contre les missiles balistiques et de croisière. Les deux responsables discuteront également de nouveaux contrats pour la livraison de bombardiers Su-32 et des avions de supériorité aérienne, les redoutés Su-35, tous deux du constructeur Sukhoi, écrit la publication francophone qui affirme que les deux Premiers ministres aborderont également l’objet d’une précédente commande de 16 autres avions, des Su-30MKA, dont huit pourraient être livrés dès cette année, selon Kommersant. Au plan énergie, Les deux responsables ont convenu de renforcer la coopération dans le nucléaire civil et développer l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste. Pour l’industrie mécanique, le Groupe Snvi et la Société Ural Vagon Zavod vont entamer un partenariat pour la création d’un joint-venture spécialisé dans la fabrication et la maintenance des wagons destinés au transport de marchandises avec l’EPE Ferrovial (filiale Snvi) dont la réalisation est prévue sur le site Ferrovial à Annaba.