Pour le fils du roi Salman, dès 2020, l’Arabie saoudite pourra se libérer de sa pétro-dépendance et se construire un nouvel avenir : « Je pense qu’en 2020 nous pourrons vivre sans pétrole.» a-t-il déclaré à la télévision, en annonçant un ambitieux plan de transformation et de diversification de son économie.
Le projet consiste à céder en Bourse moins de 5% du géant pétrolier Saudi Aramco et ses 261 milliards de barils de réserves pétrolières, afin de donner naissance au plus grand fonds souverain du monde: un fonds de 2000 milliards de dollars : «Nous avons restructuré le fonds. Nous avons intégré de nouveaux actifs dans le fonds, Aramco et d’autres actifs, et résolu les problèmes des actifs actuellement détenus par le fonds public d’investissement», a déclaré la vice-prince héritier.
Le premier producteur mondial de pétrole se transformera alors en premier investisseur mondial, contrôlant 3% des actifs mondiaux et disposant de 10% de la capacité d’investissement de la planète finance.
L’Arabie Saoudite prévoit également d’accueillir des migrants arabes et musulmans en leur offrant une « green card » sur le modèle américain.
Agence Ecofin