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Patrimoine national forestier : 800.000 hectares reboisés depuis 2000

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La lutte contre la désertification semble aller à un rythme lent depuis le lancement du plan de reboisement, il ya pratiquement 16 ans. Pour preuve sur 1,2 million hectares à reboiser, 800.000 hectares l’ont été soit 1 tiers attend toujours ses arbres.

Ce bilan a été dévoilé ce week-end, à l’occasion  de la journée d’orientation régionale sur l’encadrement technique et la production d’arbres forestiers réunissant les forestiers de 15 wilayas de l’Est à l’école nationale des forêts de Batna, par la directrice de la mise en valeur et la lutte contre la désertification à la direction générale des forêts (DGF), Zahra Ghazi qui néanmoins  a reconnu que « l’évaluation du programme est en cours pour corriger les insuffisances relevées et parachever la plantation des 400.000 hectares restant ».

Il faut rappeler que « le plan national de reboisement inclut également la protection et l’extension des aires de broussailles, la protection des bassins versants, la lutte contre la désertification et la protection du patrimoine floristique et faunistique. La responsable  a axé son intervention sur l’explication de deux arrêtés du ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche relatifs au cadre juridique de la protection de plants forestiers et la protection des pépinières afin, a-t-elle précisé « de mieux exécuter le plan nationale de reboisement, qui a relevé l’utilisation par chaque région des essences forestières adaptées aux spécificités locales du sol et du climat ».Mme Ghazi a indiqué  qu’ « un travail est en cours pour l’intégration d’un million d’hectares de broussailles au patrimoine forestier national s’étendant sur quatre (4) millions hectares ».

De son côté, le chef du service de protection de la flore et de la faune à la conservation des forêts de Batna, Othmane Briki, a estimé  que  « l’objectif de l’opération est de consolider l’encadrement technique du processus de production des plants forestiers, de constituer une banque de données sur les semences et de favoriser la reproduction des espèces rares ou menacées d’extinction ».

A rappeler qu’une rencontre similaire a été organisée le 17 avril à Alger pour les wilayas du Centre et deux autres rencontres sont prévues  pour  le 24 du mois courant à Ain Temouchent pour l’Ouest et Timimoune pour le Sud. Elles sont organisées par la DGF avec le concours de l’Institut national de formation et recherches sous l’égide du ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche.

Fatma Haouari

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