Mardi dernier, le Fonds monétaire international avait suspendu son aide financière à Maputo après avoir appris que le pays avait caché plus d’un milliard de dollars de dette à l’institution.
« Les autorités (mozambicaines) ont reconnu qu’un dépassement d’un montant d’un milliard de dollars de dette externe garantie par le gouvernement n’avait pas été dévoilé au Fonds », a affirmé, dans un communiqué, Michel Lazare, chef de la mission du FMI au Mozambique.
Considérant cette confirmation comme un aveu et souhaitant rétablir une certaine confiance brisée entre les deux, Michel Lazare a tenu à rassurer le Mozambique en précisant que, malgré cela, ils vont continuer « de travailler ensemble de façon constructive pour évaluer les implications macroéconomiques de la révélation de cette information et identifier les étapes pour consolider la stabilité financière (…) et améliorer la gouvernance et la supervision des entreprises publiques ».
L’aide financière du FMI est essentielle pour le Mozambique qui reste encore l’un des dix pays les plus pauvres au monde, d’après le FMI.