L’Algérie n’aura pas recours aux institutions financières internationales pour financer les projets budgétivores relevant de l’énergie notamment.
En effet, le ministre de l’Energie, Salah Khebri, a été à ce sujet clair. En visite samedi à Bejaia, il a exclu, dans « l’état actuel des choses », un recours à l’emprunt extérieur pour financer les projets énergétiques, déclarant miser sur l’emprunt obligataire pour lever des « fonds manquants ».
« Nous allons recourir aux emprunts obligataires », a indiqué le ministre, estimant que ceux-ci seront consacrés exclusivement à l’investissement productif dans le secteur de l’énergie, incluant autant Sonatrach et Sonelgaz.
« L’état va financer à concurrence de 75 % les projets retenus et les filiales de Sonatrach et de la Sonelgaz les 25 % restants », a-t-il précisé, réitérant « au besoin », le choix d’aller vers les emprunts obligataires.
Il a aussi tenu à souligner que le recours à cette formule sera limité, « le temps que les choses reprennent leur équilibre ».