Cent soixante-douze stations d’épuration des eaux usées sont en exploitation à travers le pays, a indiqué le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelouahab Nouri, lors d’une visite de travail, samedi à Laghouat. Ces infrastructures génèrent près d’un milliard de mètres cubes d’eaux traitées destinées à l’irrigation agricoles et font de l’Algérie le premier pays d’Afrique en la matière.
Cinquante autres stations sont actuellement en cours de réalisation, a ajouté le ministre qui a tenu à rappeler le rôle prépondérant de ces ouvrages dans la lutte contre les maladies se transmettant par l’eau, l’assainissement de l’environnement, et l’utilisation d’une partie des eaux traitées pour l’irrigation des terres agricoles.
Sur ce dernier point, M. Nouri a tenu rappeler que de nombreux ouvrages hydrauliques ont été bâtis pour justement « accroître les surfaces irriguées et les porter à un million d’hectares à l’horizon 2020 ».
Des ouvrages qui ont un coût, mais le ministre a tenu à démentir toute réflexion au recours à l’investissement étranger dans le domaine : « L’Algérie a les moyens de prendre en charge l’ensemble de ses programmes de développement », a-t-il affirmé.
Lors de cette visite de travail dans la wilaya Laghouat, M. Nouri s’est, entre autre, rendu sur le chantier d’une station d’épuration des eaux usées à Aflou. Un projet dont le coût s’élève à 2,4 milliards DA et qui devra être livré à la fin du 1er trimestre de 2017, « au plus tard », selon les instructions du ministre.