Après avoir plongé au lendemain de l’échec des négociations de Doha sur le gel de la production, le pétrole est légèrement reparti à la hausse, aidé par une baisse de la production koweïtienne. Le secteur pétrolier de l’émirat connaît en effet depuis mardi une grève des travailleurs qui réclament de meilleures conditions de travail.
L’impact de cette grève a été immédiat. Vers 10H45 GMT (12H45 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 43,66 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 75 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans le même temps, les échanges électroniques sur le Nymex ont montré que le WTI pour livraison en mai a pris 56 cents de dollars pour remonter à 40,34 $. Toutefois, l’embellie pourrait être de courte durée.
Cependant, plus que ce blocage de la production koweïtienne, l’analyste chez GKFX James Hughes explique cette remontée par la diminution de la production de pétrole de schiste aux États-Unis qui suscite l’optimisme des investisseurs.
La réunion de Doha devait en principe aider à relever les prix en difficulté depuis près de deux ans. Plombée par les différents entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, elle s’est soldée, sans surprise, par un échec. Les espoirs se portent désormais sur la prochaine rencontre des producteurs de pétrole prévue pour se tenir en juin prochain
Agence Ecofin