Le constructeur automobiles japonais Mitsubishi Motors a avoué mercredi avoir « manipulé des tests pour présenter de meilleurs rendements énergétiques », une fraude qui concerne au moins 625.000 véhicules vendus au Japon mais l’enquête va s’étendre à l’étranger. Quatre modèles de mini-véhicules (cylindrées de moins de 660 cm3) sont concernés,
Cette annonce intervient au moment où l’industrie automobile est soumise à des contrôles accrus, alors que le géant allemand Volkswagen est aux prises avec un scandale de moteurs truqués.
Le constructeur a joué sur les chiffres relatifs aux pneus, affichant ainsi des performances de consommation de carburant supérieures de 5 à 10% à la réalité, ont par ailleurs précisé des médias.
L’annonce a fait plonger l’action de plus de 15%, sa plus forte chute en pourcentage depuis 2004.
Après avoir frôlé la faillite en 2004 à la suite d’un scandale de camouflage de défauts, Mitsubishi Motors affiche désormais une santé plutôt bonne avec environ un million de véhicules vendu par an et chiffre d’affaires qui avoisine 18 milliards d’euros.