Le scandale des Panama Papers était au menu de la réunion du G20-Finances ce vendredi à Washington.
Dans un communiqué publié à l’issue de leur réunion, les grandes puissances industrialisées et émergentes du G20 ont réaffirmé « l’importance prioritaire accordée à la transparence financière ».
Le G20-Finances a repris les grandes lignes d’un plan d’action européen qui préconise à se doter des moyens de savoir qui se cache derrière les sociétés-écrans, au cœur des révélations des Panama Papers.
A l’heure actuelle, des sociétés-écrans peuvent être créées sans avoir à dévoiler l’identité de leur réel bénéficiaire, compliquant grandement la tâche des administrations fiscales.
Pour y remédier, le G20-Finances attend d’ici octobre de « premières propositions » visant à offrir aux Etats un meilleur accès aux informations sur les ayants droit et de « les échanger » au niveau international
D’après le communiqué final, les ministres des Finances du G20 demandent également à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) d’identifier d’ici à juillet les paradis fiscaux qui refusent de coopérer avec la communauté internationale. « Des mesures contraignantes seront envisagées par les membres du G20 », ajoute le communiqué.