Le Nigéria vient de perdre sa place de plus grand producteur de pétrole en Afrique au profit de l’Angola.
Selon des données publiées par l’OPEP, la production nigériane a baissé de 67 000 barils par jour le mois dernier, ce qui explique principalement cette rétrogradation. En effet, en février le pays a produit 1 744 000 barils de pétrole par jour contre 1 677 000 par jour en mars. Si elle s’inscrit dans le contexte morose des cours du pétrole, cette chute de la production est due non seulement à la multiplication des sabotages et des actes de vandalisme dans la région du Delta du Niger, mais aussi et surtout au sabotage du pipeline du Forcados qui a conduit à la fermeture du site pour une certaine période.
De son coté, l’Angola a vu sa production de brut monter à 1 782 000 barils par jour le mois dernier contre 1 767 000 barils en février. Cette remontée a notamment été soutenue par le regain de la production sur certaines concessions pétrolières. Déjà en novembre, le pays d’Afrique australe avait dépassé le Nigeria car ayant produit 1 722 000 barils par jour contre 1 607 000 barils pour le Nigéria.
Malgré ces chiffres peu reluisants pour le Nigéria, des sources secondaires montrent que la production totale des pays membres de l’OPEP a atteint 32,25 millions de barils en mars soit une embellie de 15 000 barils par jour par rapport au mois précédent. Le cartel pétrolier de 13 membres a déclaré dans le rapport : « la production de pétrole brut a augmenté principalement en Iran, en Irak et en Angola tandis qu’elle a diminué aux EAU, en Libye et au Nigéria ».
Source: Agence Ecofin