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Les prix du pétrole font du yoyo ces derniers jours, et jouent sur le moral des producteurs du pétrole comme l’Algérie. Ils ont connu ce vendredi une hausse en cours d’échanges européens, regagnant le terrain perdu la veille. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 40,75 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,32 dollar par rapport à la clôture de jeudi, selon le site Zonebourse.com. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en mai prenait 1,37 dollar à 38,63 dollars. Rappelons que les cours du Brent et du WTI, après avoir bondi de plus de 5% mercredi dans le sillage d’une forte chute des stocks américains de brut, ont subi une nette correction jeudi sur fond de prises de bénéfices.
Il faut dire que depuis l’annonce de la réunion des grand producteurs de l’Opep et non Opep prévue le 17 avril, les prix ce sont orientés vers la hausse, mais le conflit Saoudien et Iranien a semer une incertitude grandissante, chose qui mène à cette forte volatilité des prix depuis quelques jours, et cette tendance devrait s’accentuer alors que les différentes parties en présence cherchent à se positionner en amont de cette rencontre, selon les experts. Certains estiment même que « les événements progressent, il semble que la majorité des acteurs du marché pétrolier n’ont aucune intention de réduire leur offre, mais cherche plutôt à exploiter les niveaux explosifs de volatilité sur les marchés pétroliers pour encourager une hausse spéculative des prix ».
Alors que se prépare le sommet de Doha, la production d’or noir a une nouvelle fois augmenté, de 100 000 barils jour, entre février et mars dernier.
Une hausse qui vient rompre la légère reprise des cours de brut observés ces derniers jours, en partie en raison de l’affaiblissement du dollar. Alors que la Russie, le Venezuela, le Qatar et l’Arabie Saoudite tentent de forger un semblant de contrôle sur leur production, d’autres pays comme l’Irak ou l’Angola pompent autant qu’ils le peuvent. C’est également le cas de l’Iran qui, grâce à la levée partielle des sanctions internationales, a vu revenir bon nombre de compagnies pétrolières, prétendants à l’exploitation de ses importants gisements de pétrole et gaz.
Synthèse Imène A.
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