SALIMEX, le projet du site électronique du système algérien d’information sur les marchés extérieurs initié par la Caci devrait être opérationnel durant l’année en cours, a-t-on appris auprès d’Abdelkrim Toudert, responsable des relations internationales au sein de la Caci. L’annonce a été faite en marge d’une journée d’étude consacrée à l’exportation organisée hier à Ain Defla.
Selon le responsable « ce système va permettre à l’opérateur économique national désireux de se lancer dans l’exportation de maîtriser un certain nombre de paramètres relatifs au marché sur lequel il ambitionne de travailler ».
Ce projet mené conjointement avec le ministère des Affaires étrangères, répond au besoin pressant et insistant des opérateurs économiques notamment les producteurs qui veulent exporter leurs produits mais qui trouvent beaucoup de difficultés à mener à bien leurs projets d’exportations. Mr Toudert a affirmé que « la CACI s’engage à assister les opérateurs économiques nationaux intéressés par l’exportation et ce par la promotion de leurs produits ».
En ajoutant que « le meilleur moyen de faire baisser la facture de l’importation est de se lancer résolument dans l’exportation, soulignant que cette optique est à même de mobiliser des ressources considérables en faveur du développement économique national ». Actuellement et face à la baisse des ressources pétrolières, l’Algérie tente de mobiliser des fonds à travers la réduction de la facture des importations et l’investissement dans des créneaux pourvoyeurs de devises. Les exportations hors hydrocarbures semblent être un bon moyen de réaliser ces objectifs pour peu que les mécanismes qui y concourent soient plus efficaces.
Le responsable de la Caci a plaidé pour un changement de mentalité et l’adoption de nouveaux réflexes, en appelant à « la nécessité d’ancrer une véritable culture de l’exportation ». A ce propos, il a poursuit en soutenant que « la vision selon laquelle l’exportation n’est envisageable que lorsqu’il y a un excédent de la production sur le marché national doit être combattue avec force ». Pour lui « le contexte économique du pays rend nécessaire la recherche de ressources financières autres que celles liées aux hydrocarbures ».
Il a conclu en affirmant que « Je ne ferai preuve d’aucune originalité en disant que l’actuelle conjoncture économique du pays impose des défis qui nécessitent la mobilisation et la contribution de tous à l’effort des exportations hors hydrocarbures ». Par ailleurs, s’agissant de la formation, Mr Toudert a révélé que « 300 cadres formés par la CACI de 2013 à ce jour, sur les volets ayant trait notamment aux techniques de négociation ainsi que celles se rapportant à la conclusion de transactions ».
Fatma Haouari