Le leader britannique de l’industrie pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK) a annoncé, dans un communiqué publié le 31 mars, qu’il renonçait à breveter ses médicaments dans les pays les plus pauvres en vue d’améliorer l’accès des populations à des génériques bon marché.
Le laboratoire coté sur la Bourse de Londres renoncera se droits de propriété intellectuelle sur les molécules dans les pays les moins avancés. Cela concernera notamment des pays d’Afrique.
Dans d’autres pays moins pauvres, mais dont les économies sont modestes, GSK va breveter ses molécules, tout en accordant des licences d’une durée de dix ans à des fabricants de génériques et n’imposera que de «petites royalties» sur les ventes.
«Le défi de la santé dans le monde nécessite que nous soyons flexibles dans notre approche et que nous répondions aux différents besoins, en particulier au moment où le fardeau de la maladie passe des maladies infectieuses aux maladies non contagieuses», a déclaré Andrew Witty, le directeur général de GSK. «Nous cherchons toujours des moyens de contribuer encore plus à l’amélioration de l’accès aux médicaments», a-t-il ajouté.