La baisse des prix du pétrole a mis en péril la situation financière de certaines grandes banques internationale. L’Américaine Goldman Sachs a, en effet, annoncé lundi que près de 40% de ses prêts au secteur pétrolier sont considérés comme risqués. Ce chiffre représente 4,2 milliards de dollars sur un montant de prêts qui s’élevait jusqu’à décembre dernier à 10,6 milliards de dollars, selon l’information rapportée par l’agence AFP.
En fait, ce sont les agences de notations qui considèrent risquées certaines entreprises du secteur énergétique qui ont beneficié des concours bancaires. La chute des prix du pétrole qui se poursuit a impacté leur solvabilité, poussant les agences de notation jusqu’à les déconseiller aux investisseurs potentiels.
Alors qu’une quarantaine d’entreprises américaines dans le secteur des hydrocarbures a fait faillite, plusieurs banques ont revu à la hausse leurs provisions pour parer au risque de pertes sur créances.
Bank of America a estimé que le secteur de l’ énergie et des mines représente 30% du marché des « junk bond »‘ autrement dit, des obligations à haut risque, soit un montant de 400 milliards de dollars.