Le ministre de l’énergie russe a indiqué que son pays était prêt à participer à une politique globale de soutien des prix. Moscou a évoqué la possibilité de mener une action coordonnée avec le cartel pour réduire l’excès d’offre.
« Actuellement, les pays de l’OPEP tentent de convoquer une réunion avec la participation de pays membres et de pays non membres en février », a indiqué le ministre russe, évoquant même une proposition de l’Arabie Saoudite de réduire la production de chaque pays de 5 %.
La Russie et l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) main dans la main pour faire remonter les prix du pétrole. Le ministre de l’Énergie russe, Alexandre Novak, a laissé entendre hier que son pays était prêt à discuter d’une fermeture des robinets avec le cartel dans les prochains mois. Le simple fait d’imaginer l’excès d’offre se réduire a suffi à redonner un peu d’élan aux marchés pétroliers. Les cours du baril, qui ont perdu les trois quarts de leur valeur en un an et demi et sont tombés à leur plus bas niveau en 12 ans, ont retrouvé le chemin de la hausse: ce vendredi matin, le WTI grimpait à 33,91 dollars tandis que le Brent remontait à 34,15 dollars.Les pays de l’OPEP tentent de convoquer une réunion en février avec la participation de pays membres de l’OPEP et de pays non membres, a précisé le ministre russe.
Certains pays ont proposé une telle initiative et la question est actuellement étudiée par les différents pays. De notre côté, nous avons confirmé la possibilité de notre participation, a-t-il expliqué. Alexandre Novak a également précisé que cette réunion pourrait donner l’occasion de «consultations concernant la situation du marché, le bas niveau des prix et les possibilités de coordination concernant la production».