Le patron, Bachir Dehimi de l’entreprise spécialisée dans les hydrocarbures, le Groupe public mécanique, a annoncé dimanche, projeter le lancement de cinq nouveaux projets en Algérie dans les domaines de la fonderie, de l’énergie éolienne, des forages et voiries ainsi que la fabrication des vannes.
Le premier projet financé à 51% par l’Etrag (une des filiales du groupe algérien) et à 49% par l’américain Massey-Fergusson, a pour objectif la création d’une nouvelle fonderie qui sera basée à Constantine avec une capacité de production de 14.000 à 15.000 tonnes et dont une partie destinée à l’exportation.
La production de cette fonderie fournira 2.000 unités par an aux usines de tracteurs Massey-Fergusson et 25.000 unités par an au fabricant de moteurs Mercedes-Benz à Constantine. Le reste sera exporté vers les usines de constructeurs américains à travers le monde.
« L’avantage de ce projet est que nous allons le réaliser en partenariat avec un client qui va acheter nos produits, qui est Massy-Ferguson « , explique M. Dehimi.
Le groupe compte investir pour la première fois dans le domaine de l’énergie éolienne, avec la réalisation d’une unité de fabrication d’éoliennes d’une capacité de 3,6 mégawatt, chacune représentant l’équivalent d’une alimentation de 20.000 habitants.
Par ailleurs, le Groupe mécanique souhaite investir dans la fabrication des vannes destinées au secteur des hydrocarbures en partenariat avec le leader français Valco Malbranque avec qui le protocole d’accord a été signé en octobre dernier à Paris. « Les partenaires travaillent actuellement sur le pacte d’actionnariat et le business plan », développe le responsable qui précise que le contrat de joint-venture pourrait être signé avant fin juin 2016.
Quant au quatrième projet, il concerne la fabrication des matériels de voirie (bennes…) à travers un partenariat devant réunir la filiale du groupe, Magi, le groupe SNVI et l’entreprise portugaise Galucho, à travers une société mixte qui devra être créée durant le premier semestre 2016.
Les bennes qui seront produites à Rouiba seront destinées à équiper les camions sortis des chaînes de montage de la SNVI et, éventuellement, les anciens camions nécessitant une réhabilitation.
Le cinquième projet prévu porte sur la fabrication d’outils et d’appareils de forage pour les secteurs de l’hydraulique, de l’énergie et des mines.
Un prototype a déjà été produit mais le groupe souhaite trouver un partenaire étranger pour une meilleure maitrise technologique. « Si nous ne trouverons pas de partenaire, nous étudierons ce que nous pourrons faire avec Sonatrach pour la réalisation de ce projet », envisage le patron.
Ces projets s’inscrivent dans le plan d’action du groupe 2016-2022 validé en novembre dernier par le Conseil des participations de l’Etat (CPE).