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Prix du pétrole : Le scénario du groupe bancaire Crédit Agricole

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Il faudra vraisemblablement attendre 2017 pour connaître une reprise du prix du pétrole, faute d’une forte demande en 2016, estime le groupe bancaire, Crédit Agricole dans son « Scénario macro-économique 2016-2017 ». Le groupe bancaire français indique que sur 2016 et 2017, la demande en produits pétroliers reviendra sur le devant de la scène. « Une forte croissance de la demande (supérieure à 1,2 million de barils par jour) sera nécessaire pour équilibrer le marché entre l’offre et la demande en 2016 » estime le Crédit Agricole. La production des pays non membres de l’OPEP et des États-Unis en particulier devrait baisser sous l’effet de prix bas du pétrole et de la baisse des investissements dans le secteur.
Cette baisse serait compensée par une augmentation de la production en Irak, mais aussi en Iran après la levée des sanctions susceptible d’intervenir en 2016. L’important niveau des stocks de produits pétroliers dans les pays de l’OCDE devrait peser sur les cours du pétrole en 2016.

Un prix moyen du Brent à 53 USD par baril en 2016 et à 67 USD en 2017

Dans son scénario le groupe bancaire français, estime qu’il faudra vraisemblablement attendre
2017 pour retrouver un prix du Brent supérieur à 60 USD, voire flirter avec les 70 USD par baril. « Un hiver doux en 2016 pourrait limiter la demande et retarder la reprise des cours du brut. Une baisse de l’activité économique aux États-Unis et en Chine pourrait maintenir une offre pétrolière excédentaire en 2016 » explique le Crédit Agricole. « Les facteurs géopolitiques resteront déterminants dans l’évolution du prix du pétrole. La fin des hostilités entre milices en Libye, jugée peu probable à l’heure actuelle, et un retour durable du pétrole libyen, auraient des conséquences désastreuses sur le prix du brut. Inversement, tout prolongement des sanctions sur les exportations de pétrole iranien, ou encore le désengagement de sociétés pétrolières de la région autonome du Kurdistan pénalisées aujourd’hui par des retards de paiement du gouvernement autonome, sont des facteurs de risque de hausse du prix du pétrole » ajoute le groupe bancaire français. « Notre scénario central se base sur un prix du Brent qui débuterait l’année 2016 à 48 USD par baril sur le premier trimestre et qui terminerait à 57 USD par baril sur le dernier trimestre. Le scénario considère une accélération de la remontée des cours du pétrole en 2017 qui passerait de 61 USD au premier trimestre à 71 USD par baril le dernier trimestre » prévoit le crédit agricole.

M.R

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